Tchad: l’opposant Yorongar en exil en France annonce son retour à N’Djamena

L’opposant tchadien Ngarlejy Yorongar a annoncé qu’il rentrerait lundi soir au Tchad, neuf mois après s’être réfugié en France après avoir été arrêté et porté disparu à l’issue d’un raid rebelle sur N’Djamena, dans une interview à Radio France Internationale (RFI).

Publié le 8 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

« A l’issue de mes soins (. . . ), je retourne au Tchad pour marquer (le président) Idriss Deby à la culotte », a déclaré le député fédéraliste.

Il était arrivé en France en mars après avoir été porté disparu pendant près d’un mois à la suite d’une offensive rebelle sur N’Djamena qui avait failli renverser le régime du président Deby Itno.

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Selon son récit à l’époque confirmé par des témoignages concordants, il avait été arrêté le 3 février dans la capitale par les services tchadiens de sécurité, à la fin de cette attaque rebelle. Il avait affirmé avoir réussi, après 18 jours de détention au secret, à fuir au Cameroun voisin d’où il s’est rendu en France, en indiquant être en mauvaise santé.

M. Yorongar, qui doit emprunter un vol Paris-N’Djamena lundi soir, a précisé qu’il serait accompagné, pour son retour, de la sénatrice française Alima Boumediene-Thiéry, à la demande de l’Union interparlementaire (UIP).

Interrogé sur une éventuelle crainte à l’arrivée, il a répondu: « Si Idriss Deby (Itno) m’a fait arrêter quatorze fois et tenté de me tuer trois fois, c’est que tout peut arriver ».

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