Ban Ki-moon salue l’accord du sommet régional de Bujumbura

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué vendredi le résultat d’un sommet régional africain à Bujumbura qui permet d’envisager l’aboutissement prochain du processus de paix au Burundi.

Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

M. Ban « considère le résultat de ce sommet comme très encourageant », déclare un communiqué de son service de presse.

Il appelle le gouvernement du Burundi et le Palipehutu-FNL (branche politique de la rébellion des Forces nationales de libération) à mettre en oeuvre leurs accords « de bonne foi, de manière complète et avec détermination et empressement, afin de conclure avec succès cette dernière phase du processus de paix », ajoute le communiqué.

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Les FNL, dernière rébellion active au Burundi, ont accepté jeudi de lever les ultimes obstacles qui empêchaient la mise en oeuvre du processus de paix depuis plus de deux ans, au terme d’un sommet régional à Bujumbura consacré à la crise dans le pays.

Le gouvernement et les rebelles des FNL avaient signé en septembre 2006 un accord global de cessez-le-feu, resté jusqu’ici lettre morte.

Son application achoppait sur le partage des pouvoirs politique et militaire et sur la reconnaissance du mouvement rebelle sous le nom de « Palipehutu-FNL », deux questions désormais réglées, selon le communiqué final du sommet.

« Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a engagé le gouvernement dans le processus d’intégration politique des dirigeants du Palipehutu-FNL, selon lequel 33 postes seront accordés aux membres du Palipehutu », indique le texte.

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Le Palipehutu-FNL a reconnu de son côté que la Constitution du Burundi ne lui permettait pas d’être enregistré comme parti politique avec son nom actuel. La Constitution interdit en effet toute mention ethnique dans le nom des partis.

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