Reprise des discussions des chefs de la diplomatie du Rwanda et de RDCongo

Les chefs des diplomaties congolaise et rwandaise ont repris leurs discussions à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sur le conflit dans la province, a constaté un journaliste de l’AFP.

Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le ministre des Affaires étrangères de RDC, Alexis Thambwe Mwamba, et son homologue rwandaise Rosemary Museminali se sont retrouvés dans un hôtel situé au bord du Lac Kivu pour cette seconde journée d’entretiens bilatéraux.

Jeudi, ils ont "adopté un plan militaire" visant à désarmer les rebelles hutu rwandais opérant dans l’est de la RDC, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), a affirmé un porte-parole le ministère des Affaires étrangères congolais, sans préciser le contenu de ce plan.

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Les discussions devaient également porter sur la rébellion congolaise de Laurent Nkunda, qui a infligé ces dernières semaines de sérieux revers à l’armée gouvernementale au Nord-Kivu.

Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir Laurent Nkunda, un ex-général tutsi congolais, ce que Kigali dément. De son côté, le Rwanda exige depuis des années le désarmement des FDLR.

Cette question empoisonne les relations bilatérales depuis des années, mais les pays ont renoué contact quand les combats ont repris à grande échelle au Nord-Kivu. M. Thambwe s’est rendu le 28 octobre à Kigali, amorçant une série de rencontres bilatérales.

La ministre rwandaise est à nouveau accompagnée de l’envoyé spécial du président rwandais Paul Kagame pour la région des Grands Lacs, Joseph Mutaboba.

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La délégation congolaise inclut les ministres de l’Agriculture, de l’Enseignement supérieur et du Développement rural, l’Abbé Apollinaire Malu Malu et le général John Mumbi, inspecteur général de la police.

Les deux derniers sont très impliqués dans le "programme Amani" lancé en janvier avec l’ensemble des groupes armés congolais du Nord et Sud-Kivu en vue d’un cessez-le-feu.

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Ce programme est un point de blocage entre le gouvernement de Kinshasa et la rébellion de Laurent Nkunda: le chef rebelle exige un dialogue direct avec Kinshasa, qui ne veut pas négocier seul à seul.

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