Le pays perd environ 400.000 barils par jour en raison de l’insécurité
Le Nigeria perd près de 400. 000 barils équivalent pétrole par jour en raison de l’insécurité récurrente dans la zone du delta du Niger, selon des chiffres publiés vendredi par le Département des ressources pétrolières (DPR).
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« La perte de production quotidienne moyenne est actuellement de 397. 697 barils contre 406. 393 barils par jour au premier trimestre 2008 », selon les derniers chiffres du DPR, l’agence publique chargée de gérer l’industrie nationale du pétrole et du gaz.
Selon le DPR, 113 champs sont actuellement fermés au Nigeria, que ce soit pour des problèmes de sécurité, des tension inter-communautaires ou des difficultés techniques.
Les champs concernés sont gérés par les compagnies anglo-néerlandaise Shell, américaines Chevron et Mobil, française Elf et canadienne Addax ainsi que par la compagnie nigériane Nigerian Petroleum Development Company.
Depuis près de trois ans, dans le delta du Niger (sud), les installations des compagnies pétrolières ainsi que leurs employés sont régulièrement la cible d’attaques, sabotages et enlèvements, menés par des militants affirmant agir au nom des intérêts des populations locales.
La production de pétrole au Nigeria a été réduite de près d’un quart face à cette violence récurrente, à environ 2 millions de barils par jour contre 2,6 millions en 2006.
Auparavant premier producteur de pétrole en Afrique, le Nigeria a été dépassé par l’Angola en avril, selon des chiffres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
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