L’avenir de l’Union pour la Méditerranée au coeur d’un forum à Tanger

L’avenir de l’Union pour la Méditerranée (UPM) lancée le 13 juillet à Paris a dominé l’ouverture de la première édition d’un forum pour le dialogue inter-méditerranéen, mercredi soir à Tanger (nord).

Publié le 27 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

« Avec le sommet de Paris et la réunion de Marseille, nous sommes en condition de mettre l’UPM en marche », a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.

Baptisé MEDays, ce forum de Tanger, dont c’est la première édition, vise à débattre des processus politiques et économiques en cours dans la région méditerranéenne, selon ses organisateurs regroupés dans l’institut Amadeus présidé par Brahim Fassi-Fihri.

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« N’attendons pas demain, on est déjà en retard. On va le faire, on va réussir », a ajouté M. Moratinos, évoquant la nécessité de l’intégration maghrébine « mais aussi ce Proche-Orient qui nous interpelle et doit aboutir à une paix définitive ».

« L’UPM est en marche et plus rien ne l’arrêtera », a affirmé le chef de la diplomatie marocaine Taïeb Fassi-Fihri, lançant un « appel pressant aux maghrébins, aux hommes politiques, aux spécialistes de l’économie pour voir l’Union du Maghreb arabe (UMA) se réaliser, avancer et progresser ».

« Sans cela l’UPM restera handicapée par cette absence et cette division symbolisée par une frontière fermée entre deux pays frères », a-t-il ajouté en allusion à la frontière algéro-marocaine fermée depuis 1994. Alger a posé comme condition à la réouverture de la frontière le règlement de tous ses litiges avec Rabat.

« Le +non-Maghreb+ a un coût, c’est une opportunité ratée pour le développement des cinq pays de la région, et c’est un gâchis pour l’UPM », a encore souligné M. Fassi-Fihri.

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