Choléra: le pays assure que la situation sanitaire est « sous contrôle »
Le gouvernement zimbabwéen a assuré que la situation sanitaire était « sous contrôle » et refusé de déclarer l’état d’urgence, bien qu’une épidémie de choléra ait déjà fait plus de 360 morts.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2008/11/26/2008112615465120.jpg)
"La situation est sous contrôle", a déclaré à l’AFP le ministre adjoint de la Santé Edwin Muguti.
Près de 9. 000 cas de choléra ont été recensés au Zimbabwe entre la mi-août et le 25 novembre et 366 personnes en sont mortes, a annoncé mardi l’ONU, en soulignant que la maladie se propageait "à une allure alarmante".
L’organisation non-gouvernementale britannique Oxfam et des associations de médecins zimbabwéens ont appelé le gouvernement à déclarer l’état d’urgence pour lutter contre l’épidémie.
"Ce n’est pas nécessaire", a rétorqué Edwin Muguti.
La dernière flambée de choléra est, selon lui "le résultat des sanctions illégales imposées à notre encontre par l’Occident".
Le régime du président Robert Mugabe accuse régulièrement les sanctions occidentales imposées après sa réélection controversée en 2002 des maux de son pays, bien que ces sanctions ne visent que les proches du gouvernement.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Paul Biya aux JO de Paris : coulisses d’une arrivée ultra-sécurisée
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- L’opposition à la normalisation avec Israël secoue les campus marocains
- En Côte d’Ivoire, à Sakassou, plongée au cœur d’un royaume baoulé divisé