Glencore Xstrata veut investir dans le pétrole ouest-africain

Glencore Xstrata veut réduire ses investissements en capital de 3,5 milliards d’ici à 2015. Sauf dans l’exploitation pétrolière où le groupe suisse augmente son budget de 650 millions de dollars, notamment en Afrique de l’Ouest.

En 2012-2013, Glencore Xstrata, dirigé par Ivan Glasenberg (photo) a enregistré un chiffre d’affaires de 252,17 milliards de dollars © Kin Cheung/AP/Sipa

En 2012-2013, Glencore Xstrata, dirigé par Ivan Glasenberg (photo) a enregistré un chiffre d’affaires de 252,17 milliards de dollars © Kin Cheung/AP/Sipa

Publié le 17 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Le groupe suisse Glencore Xstrata est en pleine cure d’austérité. Son directeur général, Ivan Glasenberg, compte réduire les investissements en capital de 3,5 milliards d’ici à 2015. Mais une branche d’activités reste à l’abri des coupes : l’exploitation pétrolière. Le groupe veut accroître de 650 millions de dollars ses investissements dans ce secteur, en Afrique de l’Ouest notamment, rapporte The Financial Times.

Ainsi, comme le note le quotidtien britannique, bien que les parts du pétrole et du gaz dans le portefeuille d’actifs de Glencore Xstrata soient assez faibles, le groupe détient des participations dans plusieurs gisements de pétrole en Afrique de l’Ouest. Ainsi, en 2012, l’entreprise a investi 331 millions de dollars pour acquérir 25% des champs pétrolifères de Mangara et Badila, et une participation de 33% dans trois contrats de partage de production détenus par la société Caracal Energy au Tchad. 

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L’or noir est différent

Par ailleurs, Glencore Xstrata commence à tirer profit de ses investissements pétroliers : en 2013, la production pétrolière sur le gisement de Aseng, en Guinée équatoriale (détenu à 23% par Glencore Xstrata), a atteint 60 000 barils par jour (bpj).

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Selon le Financial Times, lorsqu’on lui a demandé pourquoi son aversion pour les nouveaux projets n’incluait pas le pétrole, Ivan Glasenberg était on ne peut plus clair : l’or noir est différent. L’investissement initial nécessaire à l’exploration pétrolière est limité et l’évolution des réserves prouvées semble peu suceptible de subir les dépassements de coûts caractéristiques des investissements de Xstrata dans le charbon et le cuivre.

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