Libye : fermeture de l’ambassade d’Algérie à Tripoli en raison d’une menace terroriste

L’Algérie a évacué vendredi son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d’une menace terroriste visant ses diplomates.

Des miliciens armés encerclant le ministère de la Justice, en avril 2013 à Tripoli. © Reuters

Des miliciens armés encerclant le ministère de la Justice, en avril 2013 à Tripoli. © Reuters

Publié le 16 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Les autorités algériennes ont fermé vendredi 16 mai leurs représentations diplomatiques à Tripoli, en Libye, en raison d’une menace terroriste qu’elles qualifient de "réelle et imminente".

"Suite à des informations certaines sur l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli", indique un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Le texte précise toutefois que cette mesure est "temporaire" et dictée "par les conditions sécuritaires difficiles".

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Le communiqué exprime en outre la solidarité de l’Algérie, voisine de la Libye, "avec le peuple et les autorités libyennes et son soutien aux efforts consentis pour l’édification de l’État de droit et pour l’instauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire libyen."

Enlèvement de l’ambassadeur jordanien

De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en octobre 2011. En avril, l’ambassadeur jordanien en Libye, Fawaz al-Aïtan, avait été enlevé lors d’une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré mardi dans le cadre d’un échange avec la Jordanie qui a remis aux autorités libyennes un jihadiste libyen.

Des groupes extrémistes à l’influence grandissante sont régulièrement accusés d’être derrière ce type d’attaque rarement revendiquée. Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois en mars la présence en Libye de groupes terroristes, leur déclarant la guerre et appelant la communauté internationale à l’aide.

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(Avec AFP)

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