IBK : « Je ne suis sous l’influence de personne »

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a accordé une interview à « Jeune Afrique » pour la première fois depuis son investiture, en septembre 2013. Affaires, accusations de népotisme, crise du Nord : IBK n’a évité aucun sujet. Un entretien exclusif à lire dans J.A. n° 2783, en kiosque du 11 au 17 mai.

IBK lors de la campagne présidentielle, à Paris, le 4 juin 2013. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

IBK lors de la campagne présidentielle, à Paris, le 4 juin 2013. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 11 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Ibrahim Boubacar Keïta, chef de l’État malien, a reçu pour la première fois Jeune Afrique depuis son entrée au palais de Koulouba, en septembre 2013. Confronté à de nombreuses critiques sur ses premiers mois au pouvoir, IBK répond point par point, sans se défiler, à toutes les accusations, le tout avec le langage chatié qui le caractérise.

L’"Affaire Tomi", du nom de cet homme d’affaire corse dont Le Monde affirme qu’il a financé IBK ? "Je considère Michel Tomi comme un frère. Mais jamais, au grand jamais, il n’a été question d’argent entre nous." Les accusations de népotisme ? "Lorsque Karim (son fils, NDLR) a voulu se faire élire député, puis président de la commission de défense, j’étais contre." Les discussions de paix bloquées avec les groupes rebelles du Nord ? "L’image d’un IBK attentiste, jouant le pourrissement de la situation et agitant la carte nationaliste ne correspond en rien à la réalité."

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Dans ce riche entretien, le président malien se dit conscient de la "longue marche" qui l’attend pour redresser son pays. Et réaffirme qu’il est "imperturbable" et déterminé à réussir, n’écartant pas au passage l’éventualité d’un second mandat.

Jeune Afrique n°2783, en vente du 11 au 17 mai

 

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