Mondial 2014 – Madjid Bougherra : « L’Algérie n’aura rien à perdre au Brésil ! »
Son but face au Burkina Faso (1-0, le 19 novembre) a offert à l’Algérie sa quatrième qualification pour une Coupe du monde. Madjid Bougherra (31 ans), le capitaine des Fennecs, se projette sur le grand raout brésilien (12 juin-13 juillet), sans oublier d’évoquer son avenir. Qui sera au Qatar, où il évolue depuis 2011, ou ailleurs…
![MAdjid Bougherra : « Ma priorité, c’est de rester au Qatar. » © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/08/008052014163822000000madjibutburkok.jpg)
MAdjid Bougherra : « Ma priorité, c’est de rester au Qatar. » © AFP
Jeune Afrique : Objectivement, pas grand-monde n’imagine l’Algérie, qui est tombée dans un groupe difficile (Russie, Corée du Sud, Belgique) se qualifier pour les huitièmes de finale…
Madjid Bougherra : Mais c’est mieux comme ça ! C’est normal qu’on parle de la Belgique et de la Russie comme les deux favoris du groupe. La Belgique a du talent, c’est une équipe d’avenir, la Russie a de l’expérience et la Corée du Sud est très disciplinée tactiquement et bonne techniquement. L’Algérie n’a rien à perdre et on va aller au Brésil avec ambition. Il faudra jouer plus relâché qu’en 2010, où on avait peut-être eu peu de mal faire.
Qu’a apporté Vahid Halilhodzic à cette sélection depuis juillet 2011 ?
Une façon de manager différente de celle de M. Saâdane, qui laissait le groupe s’autogérer. M. Halilhodzic maîtrise tout : les horaires d’arrivée des joueurs, les repas, la récupération… Pendant les entraînements, il est à fond et est très exigeant. On bosse dur. Mais c’est aussi quelqu’un avec qui on peut discuter de tout. Il aime la discipline tactique et le beau jeu. Il a également appelé beaucoup de jeunes joueurs. Ce qu’il veut, c’est que chacun se batte pour l’autre.
Les tensions entre Halilhodzic, en fin de contrat après la Coupe du Monde qui laisse planer le doute sur son avenir avec l’Algérie, et Mohamed Raouraoua, le président de la fédération, peuvent-elles nuire au groupe ?
Non, je ne pense pas. Je suis certain d’une chose, connaissant le coach : il sera à 200 % pendant la Coupe du Monde, qu’il ait décidé ou non de son avenir.
Plusieurs joueurs algériens ont peu joué cette saison en club…
Oui, mais je préfère aborder cette question positivement. La Coupe du monde se jouera sur la fraîcheur. Certains auront peut-être peu joué cette saison, mais ils n’arriveront pas fatigués au Brésil. Et il y aura un stage et au moins deux matches amicaux (Arménie le 31 mai et Roumanie le 4 juin en Suisse) pour retrouver du rythme.
Vous arrivez vous aussi en fin de contrat avec votre club (Lekhwiya, qatar). Que ferez-vous la saison prochaine ?
Je dois bientôt rencontrer mes dirigeants. Ma priorité, c’est de rester au Qatar. Si ce n’est pas possible, je regarderai du côté des Émirats Arabes Unis ou de l’Arabie Saoudite. Mais j’ai aussi une piste en Angleterre, où j’ai déjà évolué (Crewe, Sheffield Wednesday, Charlton), dans un club de Premier League. Le championnat turc me tente aussi. Revenir en France ? Non, ce n’est pas un projet…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Paul Biya aux JO de Paris : coulisses d’une arrivée ultra-sécurisée
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- L’opposition à la normalisation avec Israël secoue les campus marocains
- En Côte d’Ivoire, à Sakassou, plongée au cœur d’un royaume baoulé divisé