Libye : au moins six membres des forces de sécurité tués à Benghazi
Au moins cinq soldats et un policier ont été tués vendredi dans des heurts entre les forces spéciales de l’armée libyenne et un groupe armé à Benghazi, dans l’est de la Libye.
Des soldats libyens en route le 25 novembre 2013 pour l’hôpital Al-Jalal à Benghazi. © AFP
Publié le 2 mai 2014 Lecture : 1 minute.
Les combats meurtriers entre les militaires libyens et les groupes armés se poursuivent à Benghazi, en Cyrénaïque, dans l’est du pays. Après l’attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie mardi à deux soldats, au moins cinq de leur frères d’armes et un policier ont été tués vendredi 2 mai lors de nouveaux heurts sanglants. Douze autres membres des forces de sécurité auraient été blessés et trois soldats sont toujours portés disparus.
"Très tôt vendredi, un groupe armé a pris d’assaut le commissariat de police de Benghazi, lors duquel un policier et un soldat ont été tués, a expliqué un officier sous couvert de l’anonymat. L’armée a repoussé l’attaque et des heurts violents ont suivi dans plusieurs quartiers de la ville".
"Quatre soldats ont ensuite été tués après la fin des affrontements, alors qu’ils rentraient à leur caserne", a-t-il ajouté, faisant état de tension au sein de l’armée à Benghazi. Selon une autre source au sein des services de sécurité, les assaillants tentaient de récupérer un véhicule chargé d’armes et de munitions qui leur appartenait et qui avait été saisi par la police.
Explosions et tirs nocturnes
L’hôpital de Benghazi a confirmé la mort des six membre des services de sécurité. D’après des témoins, des explosions et des tirs ont été entendus dans la ville entre 03h00 et 05h00 (01h00 et 03h00 GMT).
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011, la région orientale est régulièrement le théâtre d’attaques et d’assassinats visant l’armée et la police. Mardi, deux soldats avaient été tués et deux autres blessés dans l’explosion d’une voiture piégée devant l’entrée d’une caserne des forces spéciales libyennes à Benghazi. En décembre, un attentat suicide contre un poste de sécurité près de la même ville avait fait 13 morts.
(Avec AFP)
