Centrafrique : un journaliste tué et un autre grièvement blessé dans des violences à Bangui

À Bangui, des sources policières ont indiqué jeudi qu’un journaliste centrafricain avait été tué et un autre grièvement blessé lors d’attaques contre leurs domiciles, dans la nuit de mardi à mercredi, par des « individus armés ».

Des combattants anti-Balaka montrent comment ils traiteraient un Seleka, à Bangui le 26 mars 2014. © AFP

Des combattants anti-Balaka montrent comment ils traiteraient un Seleka, à Bangui le 26 mars 2014. © AFP

Publié le 2 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Des violences intercommunautaires ont entraîné, dans la nuit du 27 au 28 avril, la mort d’un journaliste à Bangui, selon des sources policières qui ont rendu publique l’information jeudi. "Désiré Sayenga, rédacteur au journal Le Démocrate, a été atteint au thorax par une balle tirée par des individus armés qui sont entrés chez lui dans la nuit", a indiqué un responsable de la police locale sous couvert d’anonymat."Conduit à l’hôpital, il a été opéré mais a succombé à ses blessures mercredi soir", a-t-il ajouté.

Un autre journaliste poignardé, son frère abattu

la suite après cette publicité

"René Padou, un autre journaliste qui collabore avec la radio protestante Voix de la Grâce, a été attaqué dans la maison familiale par des individus armés qui ont abattu son frère aîné de plusieurs balles", selon la même source. "Ils lui ont également tiré dessus, puis l’ont poignardé. Il se trouve toujours à l’hôpital dans un état jugé sérieux", a-t-on précisé.

À en croire ce responsable de la police, les deux journalistes, qui n’étaient spécialement visés, ont été victimes des violences qui ont éclaté mardi soir, après qu’un jeune musulman du PK5, dernière enclave musulmane de la ville, a été tué et son corps mutilé.

>> Lire aussi Centrafrique : flambée de violence entre chrétiens et musulmans près de Bangui.

Dans la soirée, les musulmans du quartier, par vengeance, ont attaqué plusieurs domiciles des quartiers chrétiens voisins du PK5 et des tirs nourris ont été entendus, selon la source policière. Des centaines de personnes ont fui leurs maisons pour regagner les sites de déplacés.

la suite après cette publicité

Pour l’instant, aucun bilan précis de ces violences n’a été communiqué.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires