Basket : Donald Sterling, patron d’une équipe de NBA, suspendu à vie pour propos racistes

Donald Sterling, le propriétaire du l’équipe nord-américaine de basket des Clippers de Los Angeles, a été suspendu à vie de ses fonctions mardi par la NBA, à la suite de propos racistes.

Donald Sterling, propriétaire de l’équipe des Clippers de Los Angeles. © AFP

Donald Sterling, propriétaire de l’équipe des Clippers de Los Angeles. © AFP

Publié le 30 avril 2014 Lecture : 1 minute.

La Ligue nord-américaine de basket (NBA) a tranché. En raison de propos racistes, Donald Sterling, le propriétaire du l’équipe des Clippers de Los Angeles, a été suspendu à vie de ses fonctions et condamné à une amende de 2,5 millions de dollars, le montant maximum prévu par la ligue.

La décision de la NBA a été annoncée par son patron, Adam Silver, lors d’une conférence de presse mardi 29 avril à New York.

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Adam Silver s’est excusé auprès des personnes visées par les propos de Sterling, qu’il a qualifiés de "profondément offensants et blessants, contraires aux principes de la NBA, une ligue multi-culturelle et multi-ethnique". "M. Sterling est donc interdit à vie de toute association avec la NBA ou les Clippers, et de toute activité au sein de la ligue, a-t-il ajouté. Il est également condamné à une amende de 2.5 millions de dollars, qui seront donnés à des associations qui luttent contre la discrimination."

"J’engage le board des Clippers à agir", a également déclaré Silver.

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Selon l’enregistrement d’une conversation datant du 9 avril et rendu public par le site d’informations people TMZ, le président des Clippers, Donald Sterling, reproche à sa petite amie, V. Stiviano (31 ans), d’avoir publié sur les réseaux sociaux une photo la montrant aux côtés de Magic Johnson.

"Cela m’embête beaucoup que tu dises ainsi vouloir être associée à des Noirs. Est-ce que tu dois vraiment faire cela ?, déclare Sterling. Tu peux coucher avec [des noirs], tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et de ne pas les amener à mes matchs."

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"Sur ton Instagram de merde, tu n’as pas à te montrer à côté de Noirs", ajoute-t-il.

(Avec AFP)

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