Libye : des hommes en armes perturbent l’élection du nouveau Premier ministre
L’attaque des locaux du Congrès général national (CGN, Parlement) par des hommes en armes mardi a contraint les députés libyens à reporter l’élection du nouveau Premier ministre.
![Le Congrès général national est la plus haute autorité politique et législative du pays. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/04/29/029042014194439000000fzfz.jpg)
Le Congrès général national est la plus haute autorité politique et législative du pays. © AFP
Les députés libyens n’ont pas pu élire le nouveau chef du gouvernement mardi 29 mai. Et pour cause. "Des hommes armés ont investi le Congrès général national (CGN, Parlement). Nous ne connaissons pas les motifs de l’attaque. Nous avons suspendu nos travaux et le vote a été reporté à la semaine prochaine", a indiqué le député Tahar Mokni.
Les députés ont été évacués mais des coups de feu étaient toujours entendus dans le périmètre du Congrès, selon des témoins. On ignore si des blessés sont à signaler. Selon des membres du Congrès, cette nouvelle attaque est intervenue après une dispute entre des protestataires armés et les gardes du Congrès.
>> Lire aussi : Le Premier ministre démissionne, dit avoir été victime d’une attaque
Les membres de la plus haute autorité politique et législative du pays s’apprêtaient à voter pour choisir entre deux candidats au poste du Premier ministre lors d’un second tour. Ahmed Miitig, homme d’affaires originaire de la ville de Misrata (ouest) et Omar Al-Hassi, universitaire de Benghazi (est), étaient arrivés en tête du premier tour avec respectivement 67 et 34 voix, sur 152 députés présents.
Selon des députés, l’attaque a été perpétrée par les partisans d’un des deux candidats qui auraient reçu des informations sur une possible défaite de leur favori.
Le siège du Congrès est régulièrement la cible d’attaques de groupes armés, comme celle perpétrée le 2 mars, dans laquelle deux députés avaient été blessés par balle.
>> Lire aussi l’interview d’Ali Zeidan : "Je n’ai pas dit mon dernier mot"
(Avec AFP)
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