Maroc : Cosumar récompensé pour ses initiatives citoyennes
Depuis 2009, les récompenses pleuvent sur la société marocain Cosumar. La FAO, l’agence de notation extrafinancière Vigeo, le Rotary Club saluent les « initiatives citoyennes » du groupe sucrier.
RSE : cercle vertueux ou miroir aux alouettes ?
Le 20 juin, le groupe Cosumar, spécialisé dans l’extraction et le raffinage du sucre de betterave et de canne, a été élu « entreprise citoyenne de l’année 2013 » par le Rotary Club Casablanca Mers Sultan. Cette société n’en est pas à sa première récompense. En 2012, elle avait été classée « Top Performer RSE » par Vigeo, une agence française de notation extrafinancière. Et en novembre de la même année, lors de la deuxième édition du Forum international des pionniers de la RSE en Afrique, à Tunis, l’entreprise avait décroché le prix de « pionnier de la RSE et de l’économie verte », une distinction qui gratifie les actions sociétales ou propices au développement durable des entreprises africaines comme des multinationales actives sur le continent.
Lire aussi :
Maroc : Wilmar fait son entrée au capital de Cosumar
Nigeria : Dangote Sugar veut investir 1,5 milliard de dollars dans la canne à sucre
C’est aussi à cette occasion que la présidence du réseau Kilimandjaro, qui réunit l’ensemble des acteurs de la RSE en Afrique, avait été confiée à Mohamed Aziz Derj, directeur des projets stratégiques, du développement durable, de l’audit interne et du risk management chez Cosumar. « La démarche de l’entreprise s’articule autour d’un système de management intégré regroupant la qualité, la sécurité et l’environnement, explique-t-il. Cette organisation a été récompensée par la certification de l’ensemble de nos huit sites. Par ailleurs, nous avons élaboré un code d’éthique et de conduite des affaires pour nous mettre en conformité avec le référentiel international ISO 26000 [qui définit les lignes directrices de la responsabilité sociétale]. »
Augmentation de la productivité
Dès 2009, Cosumar avait été primé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour son rôle pionnier et citoyen auprès des agriculteurs. « Nous les accompagnons dans l’amélioration de leurs performances agricoles, l’optimisation de la consommation d’eau et l’augmentation de la productivité par hectare, afin d’accroître leurs revenus de manière pérenne », précise Mohamed Aziz Derj.
En outre, Cosumar assure – en partenariat avec l’État – un soutien aux agriculteurs victimes de catastrophes naturelles ayant affecté la production des cultures sucrières. « Cela a représenté des aides de 60 millions de dirhams [5,4 millions d’euros] ces quatre dernières années », souligne le directeur du développement durable. La société accorde en parallèle des microcrédits aux cultivateurs, pour un montant annuel d’environ 400 millions de dirhams. Enfin, le groupe est partenaire de plusieurs ONG et parraine des écoles.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
RSE : cercle vertueux ou miroir aux alouettes ?
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan