Mali : trois suspects en garde à vue pour l’attaque de la résidence de Konaré

L’enquête sur l’attaque contre la résidence de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, à Bamako, s’oriente vers la piste des voleurs de câble électrique. Trois suspects ont été appéhendés par les gendarmes.

L’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, à Dakar, le 6 octobre 2004. © Seyllou Diallo/AFP

L’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, à Dakar, le 6 octobre 2004. © Seyllou Diallo/AFP

Publié le 10 avril 2014 Lecture : 1 minute.

"Il y a eu trois interpellations" dans le cadre des enquêtes sur "l’attaque contre le domicile de l’ex-président. Les suspects sont en garde à vue", a affirmé une source policière à Bamako, mercredi 9 avril. "A ce stade, on ne peut pas dire que ce sont les coupables", a-t-elle poursuivi, sans plus de détail.

L’ancien président malien (de 1992 à 2002) et ex-président de la Commission de l’Union africaine (2003 à 2008), Alpha Oumar Konaré a été victime de l’attaque par une dizaine d’hommes armés de sa résidence du quartier Titibougou (sortie est de Bamako), dans la nuit du 4 au 5 avril. Un des assaillants a été tué lors de la riposte de la garde officielle mise à la disposition de l’ex-président.

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Konaré lui-même était absent de son domicile lors de l’assaut, mais son épouse, Adame Ba Konaré, célèbre historienne et intellectuelle malienne, y était avec plusieurs membres de la famille. Tous sont hors de danger, d’après leur entourage.

Vol de câbles ?

"Les enquêtes se poursuivent toujours. L’assaillant tué n’a rien d’un militaire" et les enquêteurs sont sceptiques quant à l’hypothèse d’une tentative d’assassinat ou d’une opération commando, a indiqué mercredi soir à l’AFP une source sécuritaire. "S’il s’était agi d’un commando, la garde (pour la sécurité de l’ex-président) n’aurait pas tenu. On pense que ce sont des bandits spécialisés dans le vol de câbles", certains assaillants avaient "des armes artisanales", a-t-elle dit.

De son côté, la présidence malienne a condamné une attaque "barbare", "cette attaque gratuite et lâche", en exhortant "les autorités chargées de l’enquête à tout mettre en œuvre pour chercher et punir les auteurs et complices de l’agression".

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Alpha Oumar Konaré a été nommé en 2013 chef d’un groupe de médiateurs dans la crise en Egypte. Il brille par son mutisme depuis qu’il n’est plus aux affaires.

(Avec AFP)

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