Procès Pistorius : l’accusé maintient sa version mais admet avoir « fait une erreur »

Oscar Pistorius a maintenu, mercredi, sa version des faits, en niant avoir tué sciemment sa petite amie, Reeva Steenkamp. L’ex-athlète sud-africain a cependant admis avoir « fait une erreur ».

Oscar Pistorius dans le box des accusés, le 7 avril. © AFP

Oscar Pistorius dans le box des accusés, le 7 avril. © AFP

Publié le 9 avril 2014 Lecture : 1 minute.

Mercredi, les échanges du procès Pistorius à Pretoria,  ont porté sur les quelques minutes qui ont précédé le meurtre de Reeva Steenkamp, le soir de la Saint-Valentin 2013. "M. Pistorius, est-ce que vous avez eu l’intention à quelque moment que ce soit de tuer Reeva ?". À la question de son avocat, l’ancien champion paralympique répond : "Je n’avais pas l’intention de tuer Reeva, madame le juge, ni qui que ce soit", concluant ainsi deux jours et demi de déposition guidé par son avocat.

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De son côté le procureur Gerrie Nel est parti, une minute plus tard, à l’attaque dès la première question, cherchant à faire dire à Pistorius qu’il avait tué Reeva.

"J’ai fait une erreur", a admis ce dernier. "Vous avez fait une erreur? Vous avez tué quelqu’un, c’est ça ce que vous avez fait!", lance alors le procureur Gerrie Nel, très remonté. "Vous avez tiré et l’avez tuée, et vous ne voudriez pas assumer votre responsabilité pour ça ?".

"Je suis ici pour dire la vérité"

L’ancien champion paralympique répète alors qu’il a fait une erreur et souligne : "Je suis humain. Je suis ici pour dire la vérité", avant que le procureur ne lui propose de diffuser une vidéo de la chaîne britannique Sky News le montrant en train de tirer à bout portant sur une pastèque.

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Le défenseur de Pistorius a aussitôt objecté et accusé le parquet de lui "tendre un piège", en présentant des éléments de preuve non versés au dossier: "Nous avons des droits constitutionnels. Le parquet doit nous montrer ce que c’est avant", a protesté, énergiquement, Me Roux.

"Ce n’est pas dans mon dossier mais (…) c’est dans le domaine public. J’ai demandé à l’accusé s’il voulait le voir (et il a dit oui). Cela ne fait pas partie de mon dossier, cela fait partie de mon interrogatoire", a rétorqué le procureur, avant que la juge ne suspende l’audience pour voir comment trancher la dispute.

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(Avec AFP)

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