Leekens en Tunisie : « Il faut regagner la confiance des supporteurs »

Nommé sélectionneur de la Tunisie pour les deux prochaines années, le Belge Georges Leekens s’est installé à Tunis afin de préparer les qualifications pour la CAN 2015 au Maroc. Le nouveau coach des Aigles de Carthage a expliqué à « Jeune Afrique » combien il est motivé face à ce nouveau défi.

Le sélectionneur de la Tunisie, Georges Leekens. © AFP

Le sélectionneur de la Tunisie, Georges Leekens. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 8 avril 2014 Lecture : 1 minute.

Georges Leekens a beau avoir promené sa carcasse sur les terrains de Belgique, des Pays-Bas, de Turquie, d’Algérie et d’Arabie Saoudite pendant ses trente ans de carrière, son enthousiasme reste intact. "C’est comme le premier jour d’école !", s’exclame le nouvel entraîneur des Aigles de Carthage, qui s’est installé à Tunis fin mars. "Cela ne m’empêchera pas d’aller en Europe pour superviser ceux qui y évoluent", ajoute le Flamand, qui va d’abord assister à plusieurs rencontres du championnat local, prendre ses premiers contacts et constituer son staff technique. "Mon adjoint sera tunisien", précise-t-il.

Face à la Belgique le 7 juin

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L’ancien sélectionneur de l’Algérie (2003), qu’il avait qualifiée pour la CAN 2004 avant de regagner son pays pour des raisons personnelles, aurait pu s’exiler au Qatar, un endroit où il aurait pu gagner beaucoup plus qu’en Tunisie (environ 25 000 euros par mois, hors primes et avantages). "Il y avait aussi le Togo, mais lors de mes premiers contacts avec le président de la Fédération [Wadii El Jery, NDLR], j’ai été intéressé par le projet tunisien. On va d’abord se concentrer sur les qualifications pour la CAN 2015 et les matches amicaux" en Corée du Sud (le 26 mai) et en Belgique (7 juin), face à la sélection de son pays natal qu’il a dirigée deux fois (1997-1999 et 2010-2012).

Leekens n’entend pas tout révolutionner. "Il y a des choses qui fonctionnent bien, on va les conserver. Mais il faut essayer de regagner la confiance des supporteurs. La Tunisie a les moyens de faire quelque chose." Et Leekens n’a pas que la seule CAN marocaine dans le viseur : "On va aussi travailler pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2018 en Russie." Une compétition que les Aigles n’ont plus fréquentée depuis 2006.
 

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