Algérie : selon Amara Benyounès, la santé d’Abdelaziz Bouteflika « s’améliore régulièrement »
Amara Benyounès, le ministre algérien de l’Industrie, a déclaré dimanche que la santé du président Abdelaziz Bouteflika « s’amélior[ait] régulièrement » et que « sa tête fonctionn[ait] très bien ».
![Abdelaziz Bouteflika, le 3 avril 2014 à Alger lors d’une rencontre avec John Kerry. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/04/07/007042014082719000000bouteflika.jpg)
Abdelaziz Bouteflika, le 3 avril 2014 à Alger lors d’une rencontre avec John Kerry. © AFP
Amara Benyounès, ministre de l’Industrie et VRP d’Abdelaziz Bouteflika pendant la campagne présidentielle, se veut optimiste sur l’état de santé du président algérien. "Il va bien, sa santé s’améliore régulièrement", a-t-il déclaré dimanche 6 avril sur TV5. Âgé de 77 ans et victime d’un AVC l’an dernier, Abdelaziz Bouteflika n’est apparu à aucun meeting depuis le début de la campagne pour l’élection présidentielle du 17 avril.
"C’est quelqu’un dont les fonctions mentales fonctionnent très bien, il a un problème de rééducation fonctionnelle, il est en train de poursuivre sa rééducation, ça s’améliore de jour en jour, mais sa tête fonctionne très bien", a ajouté Amara Benyounès, venu à Paris participer à un meeting de soutien au candidat Bouteflika, où, selon les organisateurs, 1 500 personnes étaient rassemblées.
Rappelant que le chef de l’État algérien avait reçu jeudi le secrétaire d’État américain John Kerry, Amara Benyounès a demandé : "Vous pensez que si John Kerry avait vu un président à bout de forces, il ne le dirait pas ?". "Le peuple algérien va le voir et va l’entendre", a assuré le ministre algérien. "Je ne sais pas la forme qu’il va choisir mais il va s’exprimer", a-t-il dit.
Une voix presque inaudible
Tribun hors pair adulé par la foule lors de ses précédentes campagnes (1999, 2004 et 2009), Abdelaziz Bouteflika ne bouge pratiquement plus de chez lui depuis un AVC en avril 2013 qui l’a contraint à 80 jours d’hospitalisation à Paris, alimentant les doutes sur sa capacité à gouverner. Depuis son retour en Algérie en juillet, le président ne s’est que rarement exprimé en public, et d’une voix presque inaudible.
Interrogé sur le rôle joué par le frère du président, Saïd Bouteflika, conseiller spécial du chef de l’État, Amara Benyounès a souligné que l’Algérie n’était "pas une république bananière, c’est un grand pays qui a des institutions démocratiquement élues, stable, sérieuses, solides, ce n’est pas le frère du président qui va gérer l’Algérie, c’est le président qui gère, dirige le pays". "C’est le patron, tout le monde le sait", a-t-il insisté.
(Avec AFP)
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