Barack Obama reçoit Mehdi Jomaâ et salue la transition politique en Tunisie
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a reçu vendredi le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ, à la Maison-Blanche. Il a annoncé une nouvelle garantie de prêts de 500 millions de dollars.
Évoquant le "printemps arabe" déclenché il y a plus de trois ans, Barack Obama a reconnu, lors de son entretien avec le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ, le 4 avril, que "certains pays ont eu du mal dans cette transition" de régimes autoritaires vers la démocratie. Mais il a estimé qu’en "Tunisie, où [ces révoltes populaires] ont commencé, nous avons assisté aux progrès que nous espérions, même s’il y a eu des difficultés".
De son côté, Mehdi Jomaâ a remarqué d’abord en français que "nous sommes aujourd’hui à la fin de cette transition politique qui se passe plutôt bien en Tunisie après quelques difficultés (…) et nous abordons la transition économique".
"Nous comptons sur nous-mêmes mais nous comptons aussi sur la bonne coopération (…) avec nos pays amis, plus particulièrement les États-Unis, pour essayer de donner aux jeunes ce qu’ils attendaient: des perspectives en terme d’emploi, des perspectives de prospérité, après cette liberté", a ajouté le chef du gouvernement.
"Je peux résumer ce qui se passe en Tunisie, ce grand projet, comme une start-up", a-t-il affirmé. "Il faut y croire, prendre des risques et investir", a-t-il conclu, cette fois en anglais.
Dans un communiqué commun, Washington et Tunis ont ensuite officialisé le soutien américain en annonçant une seconde garantie de prêts de 500 millions de dollars qui "facilitera l’accès de la Tunisie aux marchés des capitaux internationaux". Une première garantie de prêts avait été octroyée en 2012, à hauteur de 485 millions de dollars.
Washington a en outre fourni une assistance de près de 400 millions de dollars à la Tunisie depuis 2011.
Le séjour de Medhi Jomaâ à Washington
La visite à la Maison-Blanche constituait le point d’orgue du séjour à Washington de Mehdi Jomaâ qui, mercredi devant le groupe de réflexion CSIS, avait plaidé pour que son pays bénéficie d’une "relation économique avec les États-Unis comparable à (celle que la Tunisie) a avec l’Europe".
Lors de son passage dans la capitale fédérale américaine, le Premier ministre devait aussi rencontrer le numéro deux du département d’Etat William Burns, et être reçu au Congrès, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.
(Avec AFP)
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