Libye : le pouvoir négocie avec les rebelles pour débloquer des ports pétroliers

Bloqués depuis juillet 2013 par des rebelles autonomistes, les principaux terminaux pétroliers de l’est de la Libye sont en passe d’être rouverts suite à des négociations avec le pouvoir central.

Un site pétrolier en Libye. © AFP

Un site pétrolier en Libye. © AFP

Publié le 3 avril 2014 Lecture : 1 minute.

"Nous nous sommes réunis hier (mercredi) avec une délégation du gouvernement conduite par le ministre des Finances par intérim, Marajaa Ghaithj, et nous nous sommes mis d’accord sur plusieurs points", a indiqué un porte-parole du gouvernement autoproclamé de la Cyrénaïque (région orientale), bras politique des rebelles.

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"Le gouvernement a accueilli positivement les points que nous avons abordés", a-t-il ajouté, affirmant que le déblocage des terminaux pétroliers pourrait être effectué en début de semaine prochaine. Selon une source proche des pourparlers, le premier port qui serait ouvert en cas d’accord sera celui de Zwitinah, à 130 km à l’ouest de Benghazi (Est).

Blocage

Depuis juillet 2013, les autonomistes de l’est libyen bloquent, armes à la main, des sites pétroliers dans cette région, suspendant les exportations de brut et privant ainsi le pays de sa principale source de revenus. Pour justifier leurs actions, le chef des rebelles, Ibrahim Jodhrane, autoproclamé en août président du bureau politique de la Cyrénaïque, avait accusé le gouvernement de corruption.

Tout en réfutant ces accusations, le gouvernement avait annoncé l’ouverture d’une enquête. Une annonce qui n’a pas empêché les protestataires d’afficher rapidement leurs véritables intentions en réclamant l’autonomie de la Cyrénaïque. Ils avaient alors annoncé la formation d’un gouvernement local, ainsi qu’une banque et une Compagnie fédérale de pétrole.

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La tension est montée d’un cran début mars lorsque les rebelles ont tenté de vendre du brut pour leur compte. Mais la tentative s’est soldée par un échec après l’arraisonnement d’un pétrolier chargé de brut libyen par la marine américaine qui a remis l’équipage du navire ainsi que trois rebelles à bord aux autorités. initial; background-repeat: initial initial;">Les trois Libyens ont été toutefois libérés lundi, comme l’ont exigé les rebelles pour entamer les négociations avec le gouvernement.

initial initial;">(Avec AFP)

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