Mis à jour à 18h34.

C’est Susanne Kiefer, une porte-parole de l’UE, qui l’a annoncé, mardi 1er avril, sur son compte Twitter. "Le Conseil a approuvé le lancement de l’opération militaire de l’UE en République centrafricaine", a-t-elle écrit sur le réseau social. Le déploiement de soldats européens intervient alors que de nouvelles violences ont eu lieu ces derniers jours à Bangui.

Comme se l’était engagé Bruxelles le 10 février dernier, les forces européennes devraient rapidement atteindre un millier d’hommes, soit un bataillon, en appui aux soldats français de l’opération Sangaris (2000 hommes) et à ceux, africains, de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca, 6000 hommes).

L’opération militaire de l’UE en République centrafricaine lancée. Communiqué de presse: http://t.co/liYdqc5IoX #RCA #UEAfrique

— Susanne Kiefer (@Susanne_Council) 1 Avril 2014

Mini-sommet sur la Centrafrique à Bruxelles

Ce 1er avril, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, était à Paris, où elle a rencontré le chef de l’État français François Hollande, avant de se rendre à Bruxelles pour le sommet Europe-Afrique des 2 et 3 avril.

Un mini-sommet consacré à la situation en Centrafrique doit avoir lieu dans la capitale belge en marge du grand rendez-vous continental, mercredi 2 avril à la mi-journée. Catherine Samba-Panza y sera présente, ainsi que François Hollande, et leurs homologues tchadien (Idriss Déby Into), camerounais (Paul Biya), congolais (Denis Sassou Nguesso), mauritanien (Mohamed Ould Abdelaziz) – ce dernier en sa qualité de président de l’Union africaine -, mais aussi Nkosazana Dlamini-Zuma (présidente de la Commission de l’UA), Ban ki-Moon (secrétaire général de l’ONU), Herman Van Rompuy (président du Conseil Européen) et José Manuel Barroso, le président de la Commission de l’UE.