Côte d’Ivoire : après l’Ukraine, Franck Dja Djédjé se verrait bien « en Angleterre »

La crise en Ukraine s’est invitée jusque sur les terrains de football. Franck Dja Djédjé « ne se sentait plus en sécurité » au Tchernomorets Odessa. L’attaquant franco-ivoirien de 27 ans a quitté le pays le 4 mars dernier en raison des tensions politiques autour de la Crimée. Interview.

Formé par le PSG, Franck Dja Djéjé était au Tchernomorets Odessa depuis août 2012. © AFP

Formé par le PSG, Franck Dja Djéjé était au Tchernomorets Odessa depuis août 2012. © AFP

Publié le 25 mars 2014 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique : Pourquoi avoir quitté le Tchernomorets Odessa ?

Franck Dja Djédjé : Je ne m’y sentais plus en sécurité. Tout ce qu’il se passait à Kiev ou en Crimée, pour un étranger c’était impressionnant. Les snipers, les morts, tout ce que je voyais aux informations. J’observais les manifestations pro-russes arriver jusqu’à Odessa. Je sentais qu’à n’importe quel moment ça pouvait atteindre le club.

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Comment s’est déroulé votre départ ?

Le championnat s’est arrêté suite à un match en Europa League, le 27 février à Lyon (défaite 1-0), on ne savait pas quand ça allait reprendre. Les dirigeants ont été très compréhensifs. Ils m’ont donné trois options : rester et m’entraîner avec les risques que cela comportait, partir en vacances sans être payé, ou résilier le contrat à l’amiable. J’ai choisi de partir.

Après le mondial au Brésil, une nouvelle génération va arriver en Côte d’Ivoire, j’espère en faire partie et pourquoi pas pour disputer la CAN en 2015 au Maroc.

Vous vous entraînez aujourd’hui avec la réserve de l’OGC Nice, mais vous êtes sans club. Êtes-vous inquiet pour votre avenir ?

Il y a toujours un peu de doute lorsque vous êtes sans club, mais j’ai déjà plusieurs contacts en France, en Angleterre, en Allemagne, ou aux États-Unis. Je suis dans une période difficile, car les clubs attendent d’être fixés sur leur avenir la saison prochaine avant de recruter. J’en saurai un peu plus d’ici deux ou trois mois. Je ne fais donc pas trop de soucis, mais cette attente est un peu longue.

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Une préférence peut-être ?

Pour n’importe quel joueur qui a évolué en France, l’Angleterre reste un championnat particulier. J’ai envie de découvrir, ce pays, cette atmosphère dans les stades, donc oui l’Angleterre me plairait beaucoup.

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Vous avez été champion d’Europe des moins de 19 ans avec l’équipe de France, puis participé aux jeux Olympiques à Pékin en 2008. Vous pouvez encore jouer pour les deux pays. Avez-vous déjà fait un choix ?

La Côte d’Ivoire ! Je suis né à Abidjan, j’ai quitté la sélection française pour me qualifier et jouer les Jeux olympiques en 2008 avec les Éléphants, c’est une belle nation, avec des très bons joueurs. Je travaille pour y être appelé un jour ou l’autre. Après le mondial au Brésil, une nouvelle génération va arriver en Côte d’Ivoire, j’espère en faire partie et pourquoi pas pour disputer la CAN en 2015 au Maroc. Je vais tout faire pour !

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