Présidentielle algérienne : démocratie et partage du pouvoir au coeur de la campagne

L’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, chargé pour la troisième fois consécutive de diriger la campagne d’Abdelaziz Bouteflika, et Ali Benflis ont délivré samedi et dimanche leur message de campagne.

Abdelmalek Sellal lors d’un meeting de campagne à Alger, le 15 mars 2014. © AFP

Abdelmalek Sellal lors d’un meeting de campagne à Alger, le 15 mars 2014. © AFP

Publié le 24 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Handicapé par de graves problèmes de santé, le président algérien Abdelaziz Bouteblika a chargé sept représentants de battre campagne à sa place à travers le pays. L’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal a montré l’exemple en délivrant dimanche 23 mars le premier message de campagne.

"Dès 2014, il y aura un changement de Constitution", a-t-il promis devant un millier de partisans tassés dans une salle de la ville d’Adrar (Sahara). "L’Algérie aura une démocratie large, une démocratie participative. Tous les citoyens participeront au développement du pays," a-t-il poursuivi.

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Après Adrar, Sellal s’est rendu à Tamanrasset (2 000 km au sud d’Alger) où il a tenu à rassurer la population inquiète de l’activisme islamiste de l’autre côté de la frontière malienne. "Soyez tranquille, l’Algérie est en sécurité. Nous avons une armée forte", a-t-il dit devant un millier de partisans.

L’ex-Premier ministre Ali Benflis a, lui, lancé sa campagne à Mascara (Ouest), ville de l’émir Abdelkader. S’il été élu, Benflis a promis de soumettre à référendum "une constitution consensuelle" élaborée avec toutes les forces politiques et la société civile.

L’ancien homme de confiance du président algérien a également souhaité un Parlement indépendant, "habilité à limoger le gouvernement" et a critiqué l’actuelle équipe gouvernementale devenue, selon lui, "un comité de soutien" au candidat Bouteflika.

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Les quatre autres candidats sont Louisa Hanoune du Parti des travailleurs (gauche), Moussa Touati (président du Front national algérien), Ali Fawzi Rebaïne (chef d’un autre parti nationaliste, Ahd) et Abdelaziz Belaid, un ancien du FLN qui a fondé en 2012 le Front El Moustakbel.

(Avec AFP)
 

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