Médias : le caricaturiste Djamel Ghanem relaxé

Le dessinateur de presse Djamel Ghanem a finalement été relaxé le 11 mars. Il était poursuivi pour outrage au président de la République.

Dessin de Hic sur le procès de Ghanem. © HIC

Dessin de Hic sur le procès de Ghanem. © HIC

Publié le 12 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Son dessin montrait un homme corpulent et chauve s’adressant à un pharmacien pour lui demander s’il avait des couches bébé. À quoi le commerçant répondait : « De quel mandat ? »

Jamais publiée, cette caricature avait entrainé une plainte du propre journal pour lequel travaillait Djamel Ghanem, La Voie de l’Oranie.

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Le tribunal correctionnel d’Oran avait ainsi requis 18 mois de prison et 30 000 dinars d’amende à l’encontre de Ghanem pour outrage à l’encontre du président de la République, abus de confiance et accès frauduleux au système de traitement de données informatiques de son journal.

Finalement, le 11 mars, le tribunal a décidé la relaxe de Djamel Ghanem sans même entrer dans les détails de l’interprétation du dessin.

Une forte mobilisation de journalistes et de citoyens s’était organisée autour du dessinateur, qui se sont réjouis à l’annonce de la relaxe. Pour ses avocats, néanmoins, la décision de justice est politique et sert surtout à étouffer l’affaire. Ils n’estiment pas leur client sorti d’affaire. Le procureur de la République peut encore faire appel.

 

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