« Attention travail d’Arabe » : humour 1 – racisme 0

Dans la guerre contre les préjugés, l’artiste Ali Guessoum a choisi l’arme de la dérision. L’exposition « Attention travail d’Arabe » – jusqu’au 21 mars à la Mairie du 18e arrondissement de Paris – présente une vingtaine de tableaux, plus percutants les uns que les autres.

Un des tableaux d’Ali Guessoum exposés à la mairie du 18e arrondissement de Paris. © Ali Guessoum

Un des tableaux d’Ali Guessoum exposés à la mairie du 18e arrondissement de Paris. © Ali Guessoum

Publié le 10 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Viser juste, interpeler, ouvrir le débat : Ali Guessoum inscrit son art dans une démarche citoyenne et militante. "Tous nos ancêtres n’étaient pas forcément Gaulois", explique l’artiste français né en Algérie en 1965. "La société française voit l’étranger comme une source de problèmes alors que c’est faux. S’il n’y avait pas eu l’immigration italienne, le football n’aurait pas connu Platini !"

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Détournant l’imagerie populaire hexagonale, ses oeuvres sont présentées jusqu’au 21 mars à la Mairie du 18e arrondissement de Paris. Ses cibles sont multiples : la France coloniale, le Front national, ou encore SOS Racisme et l’islam radical ("Absolut Burka"). Mais, surtout, ce David moderne s’attaque à un Goliath contemporain : celui qui se nourrit des préjugés, des discriminations, du racisme et du sexisme ordinaires. 

>> "Travail d’arabe", d’Ali Guessoum, jusqu’au 21 mars à la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

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Par Caroline Chauvet

>> En savoir plus sur l’artiste : consulter le site internet d’Ali Guessoum

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