Soudan : à Karthoum, des manifestants dénoncent la présence française en Centrafrique

« La France est le premier criminel en Centrafrique », ont dénoncé près de 300 fondamentalistes musulmans vendredi à Karthoum, au Soudan.

Des manifestants à Khartoum le 7 mars 2014. © AFP

Des manifestants à Khartoum le 7 mars 2014. © AFP

Publié le 7 mars 2014 Lecture : 1 minute.

La présence de 2 000 soldats français en Centrafrique ne plaît pas à tout le monde au Soudan. Lors d’un rassemblement en soutien aux musulmans centrafricains vendredi 7 mars à Karthoum, près de de 300 fondamentalistes ont critiqué ont qualifié de "criminelle" l’opération Sangaris, appelant notamment au jihad.

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"La France est le premier criminel en Centrafrique", pouvait-on lire sur l’une des pancartes arborées par les manifestants, réunis à l’extérieur de la mosquée principale du centre-ville de Khartoum.

Un autre panneau, traduit en anglais, français et arabe, appelait les pays musulmans à "boycotter la France".

"Jihad"

Les manifestants ont scandé les mots "jihad" (guerre sainte, ndlr) et "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand, ndlr).

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Ce n’est pas la première fois que la France est indirectement visée au Soudan. Le mois dernier, un Centrafricain a été condamné à trois ans de prison pour avoir poignardé un diplomate russe et son épouse devant leur ambassade à Khartoum, non loin de la représentation diplomatique française.

Une source policière avait indiqué que l’assaillant avait demandé au couple russe s’ils étaient français, "mais ils n’ont pas compris la question et l’homme les a attaqués".

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(Avec AFP)

 

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