Centrafrique : François Hollande attendu à Bangui vendredi

Le président François Hollande se rendra vendredi à Bangui, sur le trajet du retour de sa visite au Nigeria, afin de s’adresser aux troupes françaises engagées en Centrafrique et rencontrer la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a annoncé jeudi la présidence française.

François Hollande à Bangui le 10 décembre 2013. © AFP

François Hollande à Bangui le 10 décembre 2013. © AFP

Publié le 27 février 2014 Lecture : 2 minutes.

Mis à jour à 16h25

Ce sera la deuxième visite du président français, François Hollande, en République centrafricaine depuis le 5 décembre, date du déclenchement de l’opération Sangaris, qui a mobilisé 2 000 soldats et dont la prolongation a reçu mardi l’aval du Parlement français. Lors de cette visite, qui débutera vendredi 28 février en fin de matinée et s’achèvera dans l’après-midi, Hollande s’exprimera devant les soldats français basés à l’aéroport M’Poko. Il s’entretiendra avec la Chef de l’État de la transition Catherine Samba-Panza au Palais présidentiel, en compagnie des autorités religieuses de Centrafrique, précise son entourage.

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>> Lire aussi : François Hollande à la conquête du Nigeria, le "géant africain"

Le 10 décembre, le président français avait effectué une visite surprise aux troupes françaises à Bangui, en provenance d’Afrique du Sud où il venait d’assister à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, décédé quelques jours plus tôt. Au cours de cette visite, il n’avait pas pu quitter l’aéroport de Bangui pour des raisons de sécurité.

15 000 personnes encerclées dans l’ouest du pays

La Centrafrique est en proie à des violences intercommunautaires entre chrétiens et musulmans et la situation humanitaire y est dramatique. Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU a estimé mardi qu’au moins 15 000 personnes, essentiellement des musulmans, sont encerclées et risquent d’être attaquées par des groupes armés dans l’ouest du pays.

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En défendant mardi devant les députés français la prolongation de Sangaris au bout de trois mois, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a admis que les difficultés restaient considérables en Centrafrique, tout en soulignant les réels progrès réalisés depuis décembre. L’opération française a permis d’éviter l’embrasement général du pays, selon le Premier ministre français, qui a souligné dans la foulée l’urgence de mettre en œuvre une opération de maintien de paix sous casques bleus de l’ONU.

Jeudi, un imposant convoi d’une cinquantaine de véhicules – blindés et camions – est arrivé à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l’opération Sangaris. "Les 400 renforts sont en train d’arriver à Bangui du Tchad", a expliqué le lieutenant-colonel Thomas Mollard, officier de presse des forces françaises.

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(Avec AFP)

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