La justice ivoirienne relâche Michel Gbagbo
Arrêté à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il cherchait à se rendre en France pour répondre à une convocation de la justice française, Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président Laurent Gbagbo, a été relâché lundi.
Le 6 août, à son arrivée au siège du Front populaire ivoirien (FPI), à Abidjan. © AFP
Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président Laurent Gbagbo, a été libéré lundi 17 février à la mi-journée, après avoir été présenté devant le procureur de la République. Il a regagné son domicile d’Abidjan sans que l’on sache s’il avait été autorisé ou pas à quitter le territoire ivoirien.
Selon son avocate en France, Me Habiba Toure, aucune interdiction ne lui a été notifiée. "On voulait seulement l’empécher de répondre à la convocation de la justice française", s’offusque-t-elle.
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Michel Gbagbo avait été arrêté samedi à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il cherchait à se rendre en France et était détenu à la Direction de la surveillance du territoire (DST). Sur RFI, le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly, avait assuré que il "a été interpellé par la police pour un débriefing. Il a été empêché de sortie du territoire, ce n’est pas une arrestation. Il ne m’a pas été rapporté qu’il était en prison".
Le fils de Laurent Gbagbo devait se présenter lundi au tribunal de grande instance de Paris dans le cadre d’une affaire l’opposant à Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Accusé d’infractions économiques, dont le détournement de deniers publics, il a bénéficié en juillet 2013 de la liberté provisoire en compagnie de 12 autres détenus, au nom de l’"apaisement".
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Par Vincent Duhem
