Un avion d’Ethiopian Airlines détourné, le pirate arrêté à Genève

Un avion d’Ethiopian Airlines, qui reliait  Addis-Abeba à Rome, a atterri de force à Genève, en Suisse, très tôt lundi, escorté par des avions militaires. Le pirate présumé a été interpellé.

Les passagers descendent de l’avion détourné. © AFP

Les passagers descendent de l’avion détourné. © AFP

Publié le 17 février 2014 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 10h50

Un avion de la compagnie Ethiopian Airlines effectuant un vol Addis Abeba-Rome a été détourné vers Genève lundi 17 février au petit matin, au moment où il survolait le Soudan. L’avion a longuement tourné au-dessus du Lac Léman, escorté par des avions militaires, avant d’effectuer un atterrissage "forcé" à 6 heures en Suisse, sur l’aéroport de Genève.

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Les passagers du Boeing 767 sont sortis de l’avion les mains en l’air pour monter dans les bus qui les attendaient en bout de piste où un important dispositif de police a été déployé.

La police n’a pas fait état de victimes pendant le détournement, mais selon un communiqué d’Ethiopian Airlines, tous les passagers et membres d’équipage sont "en sécurité" à l’aéroport de Genève.

"L’aéroport a été fermé et la situation est maîtrisée", a précisé un porte-parole de la police de Genève, Christophe Fortis.

Selon la police suisse, le copilote de l’avion est à l’origine du détournement. L’homme âgé de 31 ans a affirmé dans ses conversations avec la tour de contrôle "se sentir menacé" dans son pays et a demandé l’asile politique à la Suisse, selon le porte-parole de la police, Eric Grandjean. Il a déclaré avoir profité que le commandant de bord était allé aux toilettes pour s’enfermer dans le cockpit.

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C’est lui-même qui a déclenché l’alerte au détournement d’avion sur le transpondeur de l’appareil qui permet au contrôle aérien d’identifier l’avion, ont précisé les responsables de l’aéroport.

Une fois l’avion posé, le pirate a quitté le cockpit en utilisant une corde et s’est rendu à la police, a indiqué le porte-parole de la police.

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Le pirate sera interrogé par la police et la justice, mais "techniquement, son infraction est une prise d’otages, la peine correspondante pouvant aller jusqu’à vingt ans de privation de liberté", a indiqué un procureur de Genève, Olivier Jornot, qui participait à un point de presse.

(Avec AFP)

 

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