La Tunisie à la recherche de son sélectionneur
Wadii El Jery, le président de la Fédération tunisienne de football (FTF), a assuré à Jeune Afrique que le nouveau sélectionneur des Aigles de Carthage serait nommé avant la fin du mois.
Wadii El Jery, président de la FTF. © Fifa.com
Publié le 14 février 2014 Lecture : 1 minute.
Mis à jour à 13h24.
Le président de la FTF Wadii El Jery a défini le profil du successeur de Ruud Krol. "Nous voulons quelqu’un qui possède une expérience de sélectionneur, et connaisse le football africain." Ce portrait semble enterrer la piste menant à l’Italien Giovanni Trapattoni (74 ans), qui a fait acte de candidature et certes entraîné la Squadra Azzura (2000-2004) et l’Eire (2008-2013), mais n’a jamais travaillé en Afrique. Le nom de Pierre Lechantre (63 ans, ex Cameroun et Mali) a bien circulé à Tunis, mais ses chances semblent quasi nulles. Celles d’Elie Baup (58 ans), viré de Marseille en décembre sont plus élevées, même s’il n’a jamais dirigé de sélection nationale.
Et d’autres techniciens français, comme Michel Dussuyer (54 ans), en fin de contrat en Guinée, et Alain Giresse (61 ans), en poste au Sénégal, seraient suivis. "Je
ne sais pas d’où ça sort", a toutefois commenté ce dernier depuis Dakar.
Mais le futur sélectionneur ne sera pas nécessairement étranger. Plusieurs techniciens tunisiens ont plus ou moins fait connaître leur intérêt pour le job, parmi lesquels Maher Kanzari (41 ans), actuellement entraîneur de Bizerte, ou Nabil Kouki (43 ans). Youssef Zouaoui (67 ans), l’influent directeur technique national et qui a entraîné les Aigles à trois reprises milite pour la nomination d’un local, une façon comme une autre de se positionner. "Il n’est pas candidat", a rétorqué El Jery, alors que d’autres sources proches de la FTF assurent le contraire.
Période de crise
Le Bureau fédéral, qui prendra sa décision "dans les 15 jours", selon El Jery, consultera bien évidemment le nouveau ministre des Sports, Saber Bouatay. "Mais le choix final reviendra à la fédération." Laquelle, confrontée à une logique économique en cette période de crise, a fixé le salaire du futur sélectionneur (hors primes et avantages) dans une fourchette de 20 000 à 25 000 euros mensuels.
