Trois entreprises face à la crise

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© Vincent Fournier pour JA ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 10 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

o Azalaï Hôtels, au ralenti

S’il est implanté dans trois autres pays (Burkina Faso, Guinée-Bissau et Bénin), c’est au Mali que le groupe hôtelier de Mossadeck Bally dispose du plus grand nombre d’établissements, trois sur six au total. Durement frappé par la crise, il a fermé deux de ses hôtels et mis 74 salariés au chômage technique. Pour l’instant, la situation au Mali ne compromet pas le développement régional du groupe. Azalaï Hôtels devrait s’installer prochainement en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée.

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o Achcar Mali Industries, pillé

Classé parmi les plus importants groupes industriels du pays, Achcar Mali Industries (AMI) est présent dans la production de farine, d’eau minérale et de confiserie, en passant par l’alimentation pour le bétail et par le transport. Au lendemain de la chute d’Amadou Toumani Touré, les unités du groupe basées dans la zone industrielle de Sotuba, à Bamako, ont été pillées. Les dégâts ont été évalués à quelque 350 millions de F CFA (533 000 euros).

o Randgold Resources, optimiste

À la Bourse de Londres, le titre du groupe minier a dégringolé, passant de 7,50 livres sterling (9,36 euros) début mars à 4,50 livres mi-mai. Depuis, il est remonté à environ 6 livres, mais peine à retrouver son niveau d’avant le coup d’État du 22 mars. « Quand les analystes verront nos résultats semestriels, ils se rendront bien compte que nous ne souffrons pas de la crise politique, et notre cours en Bourse reviendra à la normale », estime Mark Bristow, directeur général.

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