La procureure de la CPI ouvre un « examen préliminaire » de la situation en Centrafrique
Fatou Bensouda, la procureure de la CPI, a déclaré vendredi qu’elle allait ouvrir un examen préliminaire sur la situation en Centrafrique.
Mis à jour à 17 h 30
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé vendredi 7 février que son bureau allait examiner les exactions commises en Centrafrique, pays signataire du Statut de Rome.
"J’ai décidé d’ouvrir un examen préliminaire [préalable à l’éventuelle ouverture d’une enquête, NDLR] en ce qui concerne cette nouvelle situation", explique Fatou Bensouda dans un communiqué.
"Les informations recueillies à propos de ces crimes présumés sont véritablement préoccupantes, tout comme les terribles souffrances des populations", a-t-elle déclaré. Les allégations en question concernent des centaines de meurtres, des actes de viol et d’esclavage sexuel, la destruction de biens, des pillages, des actes de torture, des déplacements forcés ainsi que le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les hostilités. Dans de nombreux cas, les victimes semblent avoir été délibérément visées pour des motifs religieux. "
La CPI a déjà ouvert un bureau à Bangui, alors qu’une mission a récemment parcouru le pays pour enquêter sur les exactions.
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