Burkina Faso : un groupe de médiation propose une « sortie honorable » pour Blaise Compaoré
La médiation dirigée par l’ancien président burkinabè Jean-Baptiste Ouédraogo a proposé mercredi l’adoption d’un mécanisme pour « ménager une sortie honorable » au chef de l’État, Blaise Compaoré.
![Blaise Compaoré (d) et le leader de l’UPC, Zephirin Diabre à Ouagadougou le 14 novembre 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/02/06/006022014090645000000aaaa.jpg)
Blaise Compaoré (d) et le leader de l’UPC, Zephirin Diabre à Ouagadougou le 14 novembre 2013. © AFP
Après avoir rencontré majorité et opposition lundi, la médiation dirigée par l’ancien président burkinabé Jean-Baptiste Ouédraogo a demandé mercredi 5 février aux deux parties de "respecter scrupuleusement la constitution" en "s’interdisant la révision de l’un et l’autre des articles déjà ancrés dans la loi fondamentale".
Le groupe de médiation, dans lequel figurent notamment des autorités religieuses, a proposé l’adoption d’un mécanisme pour "ménager une sortie honorable" au président Blaise Compaoré, de même source.
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La médiation demande également l’acceptation d’"une formule de Sénat", voulu par le pouvoir mais que l’opposition rejette, soulignant qu’une "transition démocratique apaisée, acceptée de tous, passe inévitablement par des sacrifices de chacune des parties".
Une autre réunion entre la médiation, la majorité et l’opposition, initialement prévue mercredi, doit se tenir lundi prochain.
Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 26 ans, avait évoqué en décembre l’idée d’un référendum pour modifier l’article 37 de la constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
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Quelque 10 000 personnes selon la police, 100 000 d’après l’opposition, avaient manifesté le 18 janvier à Ouagadougou contre une telle mesure alors que la prochaine élection présidentielle est prévue dans un an et demi.
L’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo a indiqué jeudi dernier craindre une "possible explosion sociale" de son pays.
(Avec AFP)
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