Tunisie : Mehdi Jomâa a quitté Alger après avoir été reçu par Bouteflika

Le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, a clotûré dimanche soir une courte visite de 24 heures en Algérie, durant laquelle il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika.

Le nouveau Premier ministre tunisien Medhi Jomâa, le 1er février 2014 à Tunis. © AFP

Le nouveau Premier ministre tunisien Medhi Jomâa, le 1er février 2014 à Tunis. © AFP

Publié le 3 février 2014 Lecture : 1 minute.

Arrivé samedi soir à Alger pour une visite "de travail et d’amitié", le nouveau chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomâa a achevé dimanche 2 février dans la soirée son premier déplacement à l’étranger après avoir rencontré les plus hauts dirigeants algériens, dont le président Abdelaziz Bouteflika.

L’audience avec le chef de l’État, toujours affaibli des suites d’un AVC, a duré environ deux heures et s’est déroulée en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et de son homologue tunisien, Monji Hamdi.

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En novembre dernier, Abdelaziz Bouteflika avait reçu le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, pour discuter de la formation d’un nouveau gouvernement en Tunisie. Ce fut fait deux mois plus tard, le 29 janvier, avec l’avènement d’un cabinet d’indépendants dirigé par Mehdi Jomâa.

Des relations "solides" entre les deux pays

Peu avant son départ dimanche soir, le Premier ministre tunisien a évoqué le soutien "ferme" de l’Algérie à son pays et la "solidité" des relations des deux pays, notamment en matière d’échanges économiques et sur la sécurité. Aucune information n’a toutefois filtré sur ce second chapitre des discussions.

Dans un discours à l’Assemblée nationale constituante le jour de sa prise de fonction, Mehdi Jomaâ avait estimé que la lutte contre le "terrorisme" et la relance de l’économie étaient les principaux défis pour la tenue de législatives et d’une présidentielle dans l’année.

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La Tunisie est confrontée à l’essor des violences jihadistes qui ont culminé en octobre avec la mort de neuf policiers et gendarmes. Deux attentats ratés avaient aussi visé, pour la première fois, des sites touristiques.

Alger et Tunis avaient annoncé en août le renforcement de leur coopération antiterroriste, notamment pour neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda que l’armée tunisienne pourchasse près de la frontière avec l’Algérie.

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(Avec AFP)

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