Football : Kader Keïta en cellule de dégrisement

Interpellé en état d’ivresse sur la voie publique en banlieue parisienne lundi soir, le sémillant international ivoirien a passé la nuit dans un poste de police.

Kader Keïta sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais en 2009. © AFP

Kader Keïta sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais en 2009. © AFP

Publié le 28 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Kader Keïta, ancien ailier du LOSC et de l’Olympique Lyonnais, a été interpellé lundi soir, visiblement éméché et en train d’uriner dans une rue de Pantin, commune limitrophe de Paris, révèle le quotidien Le Parisien. Emmené au poste de police, il a été placé en cellule de dégrisement puis libéré au bout de quelques heures.

À 32 ans, sans club depuis plus d’un an, le footballeur ivoirien aux 67 sélections nationales continue de faire parler de lui, même si ce n’est pas toujours pour les meilleures raisons. Depuis la fin de son contrat avec Al Sadd Doha, il s’est illustré plusieurs fois pour ses frasques. En septembre 2012, il avait jeté un un froid dans une discothèque d’Abidjan en rouant de coups un journaliste de la presse people locale, alors qu’il fêtait une victoire des Éléphants contre le Sénégal dans un match de qualification pour la CAN 2013.

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"Je vais le tuer"

Début janvier, dans une interview accordée à un journal d’Abidjan en marge d’une rencontre de ligue 1 ivoirienne, loin de vouloir enterrer la hache de guerre avec les médias, il les a accusés d’être responsables de ses déboires professionnels et menacé sans mâcher ses mots tout journaliste qui s’immiscerait dans sa vie privée. "J’attends le journaliste qui va parler de moi encore, je vais le tuer", a-t-il poursuivi, apportant de l’eau au moulin de ses détracteurs, qui lui reprochent son agressivité et son manque de professionnalisme.

Malgré ses deux dernières années en pointillés, Kader Keïta n’a pas pris sa retraite et espère bien retrouver un club et être sélectionné avec les Éléphants pour le Mondial 2014 au Brésil. Mais s’il a marqué par le passé 11 buts sous les couleurs ivoiriennes, la partie est loin d’être gagnée pour "Popito".

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