Égypte : les pro-Morsi appellent à 18 jours de protestations
L’Alliance contre le coup d’État, une coalition rassemblant des partisans de Mohamed Morsi, le président égyptien destitué en juillet dernier, a appelé à 18 jours de protestations dans le pays, dès ce vendredi, à l’occasion du troisième anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak.
![Des Egyptiens peignent un graffiti sur un monument dédié aux victimes des soulèvements © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/01/22/022012014161528000000morsimiltiants.jpg)
Des Egyptiens peignent un graffiti sur un monument dédié aux victimes des soulèvements © AFP
Les pro-Morsi ont appelé à 18 jours de protestations à travers l’Égypte, dès vendredi et jusqu’au 11 février, selon un communiqué de l’Alliance contre le coup d’État, une coalition réunissant des partisans du président déchu Mohamed Morsi.
L’objectif de ces rassemblements est "de mettre fin au régime militaire qui a commis la plupart, sinon la totalité, des crimes horribles et honteux perpétrés depuis le 25 janvier 2011, et qui ont connu leur apogée depuis le coup d’État militaire" qui a renversé Mohamed Morsi.
Des manifestations "non violentes" et "pacifiques"
Le 3 juillet dernier, l’armée a renversé Mohamed Morsi, le premier président élu démocratiquement en Égypte, suite à des manifestations réclamant son départ. Ses détracteurs lui reprochaient de ne pas avoir su gérer le pays et de n’avoir servi que les intérêts de sa confrérie. S’ils ne parviennent plus à mobiliser en raison de la violente répression engagée contre eux par les autorités du pays, les partisans de Mohamed Morsi organisent toutefois régulièrement des manifestations.
La journée du vendredi 25 janvier s’annonce sous tension. Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, ayant appelé les partisans du pouvoir, dirigé de facto par l’armée, à manifester en masse ce jour-là afin de contrer "le plan des Frères musulmans de semer le chaos". L’Alliance a appelé à des manifestations "non violentes" et "pacifiques", bien que ses rassemblements ont souvent été marqués par des heurts avec des anti-Morsi ou les forces de sécurité.
(Avec AFP)
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