« C’est le bob man ! » : les Jamaïcains pourraient faire leur retour en bobsleigh à Sotchi
Qualifiés pour la première fois à Calgary, en 1988, immortalisés par le film « Rasta Rocket », les Jamaïcains ont eu la confirmation, lundi, de leur qualification en février pour les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie, dans l’épreuve de bobsleigh. Il ne leur manque désormais qu’un peu d’argent…
Photo partagée par l’association olympique de Jamaïque. © Capture d’écran/Twitter
En Jamaïque, il y a Usain Bolt, Bob Marley et une équipe de bobsleigh. Comme l’a confirmé, lundi 20 janvier, le comité olympique, l’équipe jamaïcaine de bobsleigh à deux s’est en effet qualifiée pour les Jeux olympiques de Sotchi, les sixièmes de leur histoire, qui auront lieu en février prochain en Russie. Une nouvelle qui n’est pas sans rappeler l’épopée jamaïcaine de 1988, à Calgary, au Canada, rendue mondialement célèbre par le film "Rasta Rocket", vaguement basé sur la réalité. La Jamaïque s’était également qualifiée en 1992 à Albertville, en 1994 à Lillehammer, en 1998 à Nagano et en 2002 à Salt Lake City. Elle avait cependant manqué les éditions de 2006 et 2010, à Turin et Vancouver, faute de fonds.
#BREAKING: Jamaica’s 2 man Bobsled qualified for Winter Olympics in Sochi . CONGRATULATIONS!!!! #JamaicaBobsled pic.twitter.com/Ns1nnhqn9b
— Team Jamaica (@JamaicaOlympics) 18 Janvier 2014
Winston Watts, qui a déjà concouru en 1994, 1998 et 2002, et Marvin Dixon se sont donc qualifiés en "bob à deux", là où la majorité de leurs compatriotes préfèrent s’illustrer dans l’athlétisme ou dans le football. Problème : avant de s’envoler pour le grand cirque blanc rejoindre les 29 formations concurrentes, les "Rasta Rocket, deuxième génération", comme ils se surnomment, ont encore une somme rondelette à réunir puisqu’il leur manque à l’heure actuelle environ 40 000 dollars pour espérer financer le voyage.
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Espérant obtenir le soutien de l’association olympique jamaïcaine, davantage tournée vers les sports d’été, les deux représentants jamaïcains vont devoir faire preuve d’imagination. Ce n’est qu’à ce prix qu’ils pourront faire leur le cri d’encouragement du "grand Derice, [du] petit Junior, [de] Yul [et de] Sanka" : "Balance man, cadence man, trace la glace c’est le bob man".
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Par Mathieu OLIVIER
