La signature de l’accord de coopération et de défense entre la France et le Mali reportée

La signature du nouvel accord de coopération et de défense entre le Mali et la France, prévue lundi 20 janvier à Bamako, a été repoussée à une date indéterminée. Explications.

Drapeaux français et malien au bord du fleuve Niger, à l’entrée de Tombouctou. © AFP

Drapeaux français et malien au bord du fleuve Niger, à l’entrée de Tombouctou. © AFP

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Publié le 18 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Le nouvel accord de coopération et de défense entre le Mali et la France ne sera pas signé lundi 20 janvier, comme initialement annoncé. Selon une source ministérielle française, "il s’agit davantage d’un problème de forme que de fond". En effet, si le document est quasiment finalisé – il reste quelques points à régler -, la signature officielle a visiblement été reportée d’un commun accord pour ménager la sensibilité de l’opinion publique malienne.

Le timing retenu par Paris et Bamako n’était en effet pas des plus appropriés, le 20 janvier coïncidant avec la fête de l’armée malienne. L’accord devrait donc être signé "plus tard", sans plus de précision.

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IBK et Le Drian ensemble au défilé du 20 janvier

Malgré ce contretemps, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra bien à Bamako comme prévu. Il sera reçu dimanche 19 janvier au soir par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui sera, lui, fraîchement rentré d’Algérie. Les deux hommes assisteront le lendemain au défilé militaire des forces armées maliennes dans les rues de la capitale.

Sur le fond, ce nouvel accord de coopération et de défense ne devrait pas apporter de grands bouleversements à la relation militaire entre les deux pays. "Il s’agit simplement de toiletter le précédent accord et de revoir notre collaboration en matière de défense à l’aune du nouveau contexte sécuritaire au Mali", assure une source diplomatique à Paris. Ce texte devrait notamment mieux définir les contours de la présence française dans le pays post-opération Serval. Ainsi, s’il n’est pas question d’établir une base française permanente au Nord-Mali, les "points d’appui militaire actuels à Gao et Tessalit" n’ont, selon notre source ministérielle, "pas de date de péremption".

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Benjamin Roger

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