Paul Kagamé : « Pourquoi devrions-nous respecter les terroristes ? »

Le chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, a accordé à Jeune Afrique sa première interview depuis l’assassinat de l’opposant Patrick Karegeya.

Paul Kagamé à Kigali, le 10 mai 2013. © Vincent Fournier/ J.A.

Paul Kagamé à Kigali, le 10 mai 2013. © Vincent Fournier/ J.A.

Publié le 19 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Après la mort, le 1er janvier en Afrique du Sud, de Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda, le pouvoir de Kigali a immédiatement été pointé du doigt par les opposants en exil et la famille de la victime, et désigné comme responsable, voire coupable.

Le président rwandais a fini par briser le silence, le 10 janvier, avec des responsables lors d’une « breakfast prayer », lors de laquelle il a évoqué les conséquences de la trahison, sans pour autant citer Karegeya.

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Dans l’édition de Jeune Afrique à paraître ce dimanche (n°2767, 19-25 janvier 2013), Paul Kagamé répond pour la première fois à une interview sur le sujet. "Le terrorisme a un prix, la trahison a un prix. On est tué comme on a soi-même tué", répond-il à la question "Qui a tué Patrick Karegeya ?".

Le dirigeant rwandais précise sa pensée et juge que la communauté internationale applique, pour le Rwanda, une politique du "deux poids, deux mesures". "Quand il s’agit du Rwanda, l’injonction qu’on nous donne est la suivante : ces individus qui vous combattent et qui ont juré votre perte par tous les moyens, s’il vous plaît, protégez-les. […] Je suis désolé, mais je n’accepte pas cette logique."

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Paul Kagamé dans Jeune Afrique (n°2767, 19-25 janvier 2013)

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