Abdelaziz Bouteflika à nouveau hospitalisé au Val de Grâce à Paris

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été admis lundi à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. Selon un communiqué de la présidence, ce nouveau séjour correspond à une visite médicale de routine prévue de longue date.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, à Paris, le 12 juin 2013. © AFP

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, à Paris, le 12 juin 2013. © AFP

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Publié le 14 janvier 2014 Lecture : 2 minutes.

Mis à jour le 15/01/2014 à 12h50.

Abdelaziz Bouteflika est de nouveau hospitalisé, depuis le lundi 13 janvier, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. D’après un communiqué de la présidence citée par l’agence officielle APS, cette hospitalisation s’effectue "dans le cadre d’une visite médicale routinière de contrôle" et devrait durer "jusqu’au vendredi 17 janvier". D’après le document, l’état général du président algérien s’améliore "sûrement" et de "façon progressive".

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Selon le communiqué, cette nouvelle visite avait été "arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013" et ce, "pour parachever son bilan de santé, initié à Alger". Mais, d’après des informations obtenues auprès de plusieurs sources par Jeune Afrique, le président aurait décollé de la base militaire de Boufarik dès dimanche pour être transféré directement au Val de Grâce. Une partie de la famille proche d’Abdelaziz Bouteflika – notamment son frère cadet, Saïd – séjourne par ailleurs à l’hôtel parisien Georges V depuis lundi.

Le président Bouteflika, 76 ans, avait déjà été hospitalisé durant quatre mois dans le même établissement parisien, entre avril et juillet 2013, à la suite d’un AVC. Il était rentré très affaibli à Alger, le 17 juillet, et ne se montrait que très rarement en public depuis.

Interrogations sur son éventuelle candidature

À trois mois de l’élection présidentielle, annoncée pour le mois d’avril, les déclarations et rumeurs vont bon train sur un éventuel quatrième mandat du chef de l’État. Malgré son état de santé préoccupant, ses partisans au sein du Front de Libération nationale (FLN) affirment qu’il demeure leur meilleur candidat. Parmi eux, le secrétaire général du parti, Amar Saadani, qui ne ménage pas sa peine pour soutenir Abdelaziz Bouteflika. Dimanche dernier, il s’est à nouveau déclaré "sûr et convaincu" que le président serait candidat et qu’il le dirait après la convocation du corps électoral.

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D’après la loi, l’annonce de la convocation des électeurs doit se faire 90 jours avant les élections et les candidats doivent se faire connaître au plus tard 45 jours avant le scrutin. Cela laisse donc un mois et demi à Abdelaziz Bouteflika pour annoncer, ou pas, sa candidature.

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Benjamin Roger

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