Un Britannique et une Néo-Zelandaise retrouvés morts sur une plage libyenne

Les cadavres d’un Britannique et d’une Néo-Zélandaise portant des impacts de balles ont été découverts jeudi dans la ville libyenne de Mellitah, à l’ouest de Tripoli.

Une patrouille de l’armée libyenne à Benghazi, dans l’est du pays. © Reuters

Une patrouille de l’armée libyenne à Benghazi, dans l’est du pays. © Reuters

Publié le 3 janvier 2014 Lecture : 2 minutes.

Les corps sans vie d’un Britannique et d’une Néo-Zélandaise tués par balles ont été découverts, jeudi 2 décembre, sur une plage de la ville libyenne de Mellitah, à une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale Tripoli.

"Les corps ont été découverts en fin d’après-midi sur la plage de Mellitah par une patrouille de militaires", a précisé une source sécuritaire libyenne sous le couvert de l’anonymat. Les deux cadavres ont été transférés à Tripoli, a-t-elle ajouté, affirmant ne pas disposer de plus détails sur les circonstances de leur mort.

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La région de Mellitah abrite un complexe gazier géré par Mellitah Oil and Gas, une société mixte détenue à parts égales par le groupe italien ENI et la Compagnie nationale pétrolière de Libye (NOC). Il fournit l’Italie en gaz via le gazoduc Greenstream.

Les Occidentaux visés

Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré que le Foreign Office était au courant de la découverte des corps de deux étrangers en Libye et cherchait activement de plus amples informations de la part des autorités. Deux basketteurs américains évoluant dans un club libyen ont par ailleurs été brièvement détenus jeudi par les forces de l’ordre à Benghazi, chef-lieu de l’est de la Libye en proie à l’insécurité.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition peinent à mettre en place une armée et une police professionnelles leur permettant d’asseoir leur pouvoir et de maintenir l’ordre dans ce pays, où les milices font la loi. Les intérêts occidentaux dans le pays ont notamment été la cible de nombreuses attaques.

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À Tripoli, théâtre de violences sporadiques, les représentants d’entreprises ou de gouvernements étrangers font profil bas et se déplacent souvent dans des véhicules anonymes ou sous bonne escorte. Plusieurs pays ont retiré ou réduit leur présence diplomatique, en particulier la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis ou encore la Russie à la suite d’attaques contre leurs missions.

Attaques à Benghazi

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Le plus sanglant a été l’assaut mené le 11 septembre 2012 par des islamistes contre le consulat américain de Benghazi, qui a coûté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur Chris Stevens.

De simples ressortissants occidentaux ont aussi été pris pour cible. La dernière attaque en date remonte à début décembre, lorsqu’un enseignant américain à l’École internationale de Benghazi avait été tué.

Cette spirale de la violence n’épargne pas les Libyens eux-mêmes. Le rythme des attaques contre des militaires et des policiers libyens s’est également accéléré dans la région orientale du pays et à Benghazi, berceau de la révolution, sans que leurs auteurs ne soient démasqués.

(Avec AFP)

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