La police égyptienne disperse une manifestation pro-Morsi au Caire, plusieurs étudiants arrêtés

La police égyptienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d’étudiants partisans du président déchu Mohamed Morsi qui se tenait mercredi au Caire. Selon le journal gouvernemental Al-Ahram, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.

Des manifestants islamistes face à la police le 20 décembre au Caire. © AFP

Des manifestants islamistes face à la police le 20 décembre au Caire. © AFP

Publié le 2 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Le pouvoir égyptien maintient sa répression contre les manifestations favorables au président Mohamed Morsi, destitué par l’armée le 3 juillet 2013. Mercredi 1er janvier, la police a dispersé un rassemblement qui se tenait près du ministère de la Défense au Caire, selon le journal gouvernemental Al-Ahram.

Plusieurs étudiants ont été arrêtés, notamment parce qu’ils scandaient des slogans hostiles à la police et l’armée.

la suite après cette publicité

Cette nouvelle manifestation s’est tenue alors que la coalition pro-Morsi chapeautée par les Frères musulmans a promis d’accentuer sa mobilisation, après que le gouvernement a déclaré "terroriste" le mouvement islamiste vieux de 85 ans.

>>  À lire aussi : un étudiant tué et soixante autres arrêtés au Caire

Dans un communiqué, l’Alliance anti-coup d’État affirme "que les grèves étudiantes sont parvenues à faire trembler les bases du régime putschiste" et "appelle à une grève nationale décisive et graduelle".

Selon des responsables des services de sécurité, la police a également dispersé à coup de grenades lacrymogènes des étudiants pro et anti-Morsi qui s’affrontaient à Zagazig, la ville natale de Mohamed Morsi dans le delta du Nil.

la suite après cette publicité

L’armée déterminée à anéantir la confrérie

Depuis une semaine, les Frères musulmans d’Égypte sont pris dans la tourmente d’une répression intensifiée qui a déjà fait plus de 1 000 morts et plusieurs milliers d’arrestations. La confrérie est désormais sous le régime d’une sévère loi anti-terroriste qui prévoit la peine de mort pour ses dirigeants et cinq années de prison pour les Frères musulmans participant à des manifestations.

la suite après cette publicité

En outre, posséder des écrits ou des enregistrements diffusés par la confrérie est passible de peines allant jusqu’à cinq ans de détention. Selon des sources sécuritaires, la police a fait main basse, mercredi, sur une nouvelle impression clandestine appartenant à la confrérie, à Alexandrie (nord). Deux des trois frères accusés de diriger cette presse secrète ont été arrêtés, ont ajouté ces responsables.

(Avec AFP)

 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires