Vers une victoire de Hery Rajaonarimamapianina à la présidentielle malgache
Les résultats provisoires publiés, lundi, par la Commission électorale donnent une confortable avance à Hery Rajaonarimamapianina, candidat du régime à l’élection présidentielle de Madagascar.
![Hery Rajaonarimampianina, à Antananarivo, le 22 décembre 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/12/30/030122013110331000000ddaq.jpg)
Hery Rajaonarimampianina, à Antananarivo, le 22 décembre 2013. © AFP
Les résultats mis en ligne, lundi 30 décembre, sur le site internet de la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (Cenit) sont bruts et non officiels, mais donnent une confortable avance à Hery Rajaonarimamapianina, le candidat soutenu par le président sortant Andry Rajoelina lors du second tour de l’élection présidentielle, qui s’est tenu le 20 décembre.
Après le dépouillement des bulletins de plus de 96% des bureaux de vote (19 291 sur 20 001), Rajaonarimampianina a recueilli 53,3% des suffrages. Il devance Robinson Jean Louis (46,7%), adoubé, lui, par l’ex-président déchu Marc Ravalomanana.
Ce dernier a appelé, en vain, à un arrêt de la publication des résultats. Il devait s’exprimer publiquement dans la soirée de lundi pour présenter des preuves des fraudes massives qu’il dénonce depuis le soir du vote.
Crise politique
Les différentes missions d’observateurs étrangers, dont celle de l’Union européenne (UE), déployées à Madagascar, n’ont pourtant pas relevé de problème majeur lors du scrutin organisé le 20 décembre. Ces différents observateurs extérieurs ont appelé les candidats à respecter jusqu’au bout le processus électoral.
Madagascar traverse une profonde crise politique depuis le renversement, en 2009, de Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo de l’époque, Andry Rajoelina, qui est devenu depuis président d’un régime de transition. Sous pression de la communauté internationale qui craignait des troubles, les deux hommes ont été empêchés de se présenter à la présidentielle. Ils ont chacun choisi de soutenir l’un des deux candidats qualifiés pour le deuxième tour.
(Avec AFP)
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