Accusés de vols aggravés, de détention et port illégal d’armes et de recel aggravé, commis lors des mutineries du premier semestre 2011 à Bobo Dioulasso, six militaires burkinabè ont été condamnés, le 26 décembre, à 13 à 17 mois de prison avec sursis, selon des sources judiciaires locales.

Le Tribunal militaire de Ouagadougou leur a reconnu "des circonstances atténuantes pour les faits qui leurs étaient reprochés et a acquitté quatre autres" militaires, selon les mêmes sources.

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Ce sont au total 222 militaires – dont 119 déjà radiés – qui doivent être jugés pour "révolte, rébellion, désertion, pillage, destruction et vol qualifié" dans une série de procès débutée en novembre 2012, qui a déjà vu des militaires radiés et condamnés à 5 à 6 ans de prison ferme.

De mars à juin 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris la garde prétorienne du chef de l’État, s’étaient mutinées, ébranlant le pouvoir du président Blaise Compaoré comme jamais depuis son arrivée au pouvoir en 1987.

Après la vague de mutineries qui l’avait contraint un temps a quitté la capitale, le président Blaise Compaoré avait alors opéré une vaste réorganisation de l’armée, nommé un nouveau chef d’état-major et un nouveau gouvernement, s’attribuant le ministère de la Défense.

(Avec AFP)