Présidentielle malgache : Hery Rajaonarimampianina toujours en tête
Après dépouillement des bulletins dans deux tiers des bureaux de vote, Hery Rajaonarimampianina, le candidat soutenu par Andry Rajoelina, était toujours en tête de l’élection présidentielle à Madagascar avec 51,81% des suffrages exprimés. Les résultats définitifs sont attendus pour le début du mois de janvier.
![Un électeur tient un bulletin de vote durant l’élection présidentielle malgache, le 20 décembre © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/12/26/026122013124321000000mada.jpg)
Un électeur tient un bulletin de vote durant l’élection présidentielle malgache, le 20 décembre © AFP
Hery Rajaonarimampianina fait toujours la course en tête à l’élection présidentielle malgache. Selon de nouveaux résultats provisoires publiés jeudi 26 décembre, le candidat soutenu par l’actuel président de transition Andry Rajoelina a récolté 51,81% des suffrages exprimés après le dépouillement des bulletins dans deux tiers des bureaux de vote.
D’après les chiffres publiés dans la matinée par la Commission électorale, portant sur 66% des bureaux de vote, Hery Rajaonarimampianina devance toujours son rival Robinson Jean Louis, le candidat adoubé par l’ancien président Marc Ravalomanana.
Avant même l’annonce des résultats complets, attendus début janvier, les candidats se déclarent tous deux vainqueurs et s’accusent mutuellement de fraude. Robinson Jean Louis a appelé, en vain, à un arrêt de la publication des résultats.
Pas de problème majeur
Les différentes missions d’observateurs étrangers, dont celle de l’Union européenne (UE), déployées à Madagascar, n’ont pourtant pas relevé de problème majeur lors du scrutin organisé le 20 décembre. Ces différents observateurs extérieurs ont appelé les candidats à respecter jusqu’au bout le processus électoral.
Madagascar traverse une profonde crise politique depuis le renversement, en 2009, de Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo de l’époque, Andry Rajoelina, qui est devenu depuis président non élu d’un régime de transition. Sous pression de la communauté internationale qui craignait des troubles, les deux hommes ont été empêchés de se présenter à la présidentielle. Ils ont chacun choisi de soutenir l’un des deux candidats qualifiés pour le deuxième tour.
(Avec AFP)
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