Tunisie : début des pourparlers sur le futur gouvernement de Mehdi Jomaâ

Les négociations pour déterminer le calendrier de formation du futur gouvernement tunisien ont démarré lundi après plusieurs reports. Elles ont pour principal objectif de fixer la date d’entrée en fonction du nouveau cabinet, qui sera dirigé par l’indépendant Mehdi Jomaâ.

Le futur Premier ministre Mehdi Jomaâ à Tunis, le 18 décembre 2013. © AFP

Le futur Premier ministre Mehdi Jomaâ à Tunis, le 18 décembre 2013. © AFP

Publié le 23 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Après trois reports, les pourparlers pour établir le calendrier de formation du prochain gouvernement tunisien, qui sera dirigé par le futur Premier ministre Mehdi Jomaâ, ont démarré lundi 23 décembre.

Parrainés par la centrale syndicale UGTT, ces négocations doivent fixer le calendrier de l’entrée en fonction de Mehdi Jomaâ, et donc la date de la démission du Premier ministre actuel, Ali Larayedh, issu du parti Ennahdha.

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Les islamistes d’Ennahdha, qui dirigent l’actuel gouvernement depuis octobre 2011, ont accepté de quitter le pouvoir à condition qu’en parallèle soit adoptée la future Constitution, en cours d’élaboration depuis deux ans, et que le calendrier des futures élections soit fixé.

"Des élections transparentes et crédibles"

Mehdi Jomaâ, un indépendant de 51 ans ancien ministre de l’Industrie, avait promis de "favoriser les conditions appropriées pour des élections transparentes et crédibles, d’assurer la sécurité des Tunisiens, et de promouvoir l’économie". Sa désignation est intervenue à l’issue de deux mois de négociations tendues destinées à sortir la Tunisie de sa crise politique déclenchée par l’assassinat par balles d’un opposant de gauche, Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier.

Trois ans après le début de la révolution ayant chassé mi-janvier 2011 le président Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir, la Tunisie reste privée d’institutions pérennes faute de consensus sur la Constitution. Le pays est aussi régulièrement déstabilisé par l’essor de groupes jihadistes et des problèmes socio-économiques persistants, qui étaient déjà au cœur du soulèvement de 2010-2011.

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(Avec AFP)

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