Tchad : le nouveau président de la Ceni à son tour sur la sellette
La Ceni du Tchad pourrait une nouvelle fois changer de tête. Depuis un mois, aucune des deux personnalités successivement nommées n’a fait l’unanimité entre l’opposition et la majorité.
![La Ceni est chargée d’organiser les élections en 2014 et 2015. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/12/23/023122013153633000000votechadoki.jpg)
La Ceni est chargée d’organiser les élections en 2014 et 2015. © AFP
Nommé le 18 décembre 2013 après que son prédécesseur a été contesté par des membres de la majorité en raison de "sa moralité douteuse", le nouveau président de la Ceni, Royoumbaye Nadoumngar Jean-Pierre, pourrait lui aussi perdre sa place en raison des protestations qu’il soulève au sein de l’opposition.
Dimanche 22 décembre, la Coordination des partis pour la défense de la constitution (CPDC), principale coalition de l’opposition, a rejeté la nomination de Royoumbaye au motif qu’il ne serait pas une personnalité neutre comme l’exige la loi.
Deux jours avant, c’est le PLD de feu Ibni Oumar Mahamat Saleh qui indiquait dans un communiqué de presse être "surpris par la nomination de Royoumbaye Nadoumngar Jean-Pierre, membre du comité exécutif du PLD [Parti pour les libertés et le développement, opposition, NDLR] depuis août 2010, à la tête de la Ceni.
Ces prises de position disqualifient en principe M. Royoumbaye, qui risque donc comme son prédecesseur, Jean-Pierre Madjirangue (nommé le 19 novembre), de perdre son poste.
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