Soudan du Sud : Obama hausse le ton après une attaque contre les soldats américains

Au lendemain d’une attaque contre le contingent américain au Soudan du Sud, laquelle a fait quatre blessés parmi les soldats, le président Barack Obama a averti dimanche que les États-Unis prendront de nouvelles mesures « si nécessaire » pour assurer la sécurité de leurs ressortissants dans le pays.

Barack Obama, le président américain. © AFP

Barack Obama, le président américain. © AFP

Publié le 23 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

"Je peux prendre de nouvelles mesures pour assurer la sécurité des citoyens, du personnel et des biens américains, dont notre ambassade, au Soudan du Sud", a déclaré, le 22 décembre, Barack Obama alors que quatre soldats américains ont été blessés samedi par des tirs d’origine non-identifiée.

Les quatre soldats blessés faisaient partie d’un groupe "d’environ 46" militaires qui arrivaient à bord d’appareils hybrides CV-22 Osprey (croisement entre un avion de transport et un hélicoptère) pour participer à l’évacuation d’Américains du Soudan du Sud, a précisé le président américain.

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Ce contingent s’ajoute aux 45 autres soldats américains déjà envoyés sur place.

Évacuation des ressortissants étrangers

Plusieurs autres pays étrangers – le Royaume-Uni, le Kénya, l’Ouganda et le Liban – ont également ordonné l’évacuation de leurs ressortissants.

Avec l’ONU, Washington a évacué dimanche par les airs des Américains et d’autres étrangers de Bor, où une opération similaire avait échoué la veille quand des tirs avaient blessé quatre soldats américains.

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De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a demandé dimanche "que tous les dirigeants politiques, militaires et les milices cessent les hostilités et mettent fin à la violence contre les civils".

Le Comité international de la Croix-Rouge s’est "alarmé" des violences contre les civils. Son représentant à Juba, Melker Mabeck, dénonce "meurtres" et "mauvais traitements" des deux côtés.

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Outre la ville de Bentiu, les hommes de Riek Machar tiennent, depuis le 19 décembre, Bor, capitale de l’État de Jonglei (200 km au nord de Djouba).

(Avec AFP)

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