Les deux membres des Pussy Riot remises en liberté

Les deux membres des Pussy Riot qui étaient détenues, Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova, ont été remises en liberté lundi, après avoir été amnistiées. La première dénonce une « opération de communication » de la part du Kremlin.

Maria Alekhina à son arrivée au tribunal le 8 août 2012. © AFP

Maria Alekhina à son arrivée au tribunal le 8 août 2012. © AFP

Publié le 23 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 12h13.

Quelques temps après avoir été libérée, la membre du groupe Pussy Riot, Maria Alekhina, a dénoncé  "une opération de communication" du Kremlin, jugeant ainsi la loi d’amnistie qui a permis sa libération, le 23 décembre.

la suite après cette publicité

"Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un geste d’humanisme, mais plutôt d’une opération de communication", a déclaré la jeune femme de 25 ans à la chaîne de télévision Dojd, dénonçant une loi qui ne permet la libération que d’un faible nombre de détenus. "Si j’avais eu le choix, j’aurais refusé", a-t-elle ajouté.

"Elle a été remise en liberté aujourd’hui vers 9 heures du matin", a déclaré Elena Nikichova, porte-parole du service d’application des peines (FSIN) de la région de Nijni-Novgorod (Volga). Une des avocates de la jeune femme, Irina Khrounova, a indiqué à l’AFP que Maria Alekhina, 25 ans, avait été libérée et qu’elle était actuellement emmenée directement dans une voiture de l’administration du camp à la gare, en l’absence de son avocat, "sans doute pour éviter l’agitation médiatique".

"Prière punk"

Peu après, on apprenait par le compte Twitter tenu par son mari que la deuxième jeune femme du groupe contestataire, Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, avait elle aussi été libérée dans la matinée. Les deux jeunes femmes purgeaient une peine de deux ans de camp notamment pour "hooliganisme", après avoir chanté en février 2012 une "prière punk" contre le président Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou.

la suite après cette publicité

Alors que leur peine devait prendre fin en mars 2014, les deux jeunes femmes, toutes deux mères d’un enfant en bas-âge, ont été amnistiées la semaine dernière. Selon Mme Khrounova, Nadejda Tolokonnikova, détenue à Krasnoïarsk (Sibérie orientale), devrait aussi être libérée de façon imminente.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires